Fabrice Courcier : « La Nationale 1 est un vrai bourbier »
Ce mardi, le STB Le Havre reçoit le Caen Basket Calvados pour la 17e journée de Nationale 1 masculine. Ce derby normand entre deux poids lourds de la poule B sera aussi l’occasion pour Fabrice Courcier, nommé coach du STB le 11 novembre, de retrouver un club qu’il a coaché ses trois dernières saisons. Non conservé par Caen à l’issue de la saison passée, le technicien nordiste assure ne pas être aigri au sujet de sa non prolongation. Il s’est longuement exprimé auprès de Clément Hebert dans Ouest-France :
« Plus que ma fin de parcours avec Caen, qui était actée depuis pas mal de temps, c’est la défaite au buzzer à La Rochelle (lors de la belle des demi-finales des playoffs) qui a été difficile à digérer. L’aventure s’est terminée de la manière la plus cruelle avec ce tir de Gaëtan (Clerc). Il n’y avait pas de regrets ni de goût d’inachevé dans la mesure où on s’est battu jusqu’au bout, qu’on a réalisé le parcours que l’on espérait en playoffs. S’il devait y avoir un regret, ce serait de ne pas avoir pu jouer les belles à domicile. On aurait dû mieux se positionner à l’issue des deux premières phases. »
L’autre regret est de ne pas avoir pu faire remonter Caen en Pro B. Mais le championnat de NM1 est très complexe à dominer.
« Le regret, c’est d’avoir pris une équipe en Pro B et de ne pas avoir réussi à la maintenir ou à la ramener dans cette division. Quand j’arrive en janvier 2019, l’équipe est touchée par les blessures de manière incroyable. Durant trois saisons de Nationale 1, on n’est pas passé loin de monter à deux reprises. Lors de la saison où le championnat s’arrête à l’issue de la première phase (en raison du Covid), on ne perd que trois matches. Au printemps dernier, on est à quelques secondes de jouer la finale des playoffs. La Nationale 1 est un vrai bourbier. C’est difficile de s’extirper de cette division. Certains mettent 6 à 7 ans pour y parvenir. »
Le Havre pour sa part s’y casse les dents depuis sa descente en 2018. A moins que cette saison ne soit enfin la bonne ?
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