Deux coachs français face à face en finale de l’EuroLeague : « Cette finale coachée 100% française met en avant notre savoir-faire »
Rachid Méziane, nommé coach de la saison, et Valérie Garnier, à la tête du grand favori, s’affrontent en finale de l’EuroLeague ce dimanche 14 avril.
La finale de l’EuroLeague féminine 2024 oppose de la Fenerbahçe Istanbul, coaché par Valérie Garnier (et assisté par Camille Aubert), à Villeneuve d’Ascq, coach par Rachid Méziane.
Alors que les techniciens français ont du mal à s’exporter dans le circuit professionnel masculin, ils sont reconnus à l’étranger en Europe. Pierre Vincent est par exemple le coach de l’équipe féminine de la Virtus Bologne alors que Laurent Buffard a coaché Ekaterinbourg en 2007-2008. Et cette finale 2024 va dans ce sens. De plus, Valérie Garnier face à Rachid Méziane, c’est aussi l’ancienne sélectionneuse de l’équipe de France féminine qui rencontre son ancien assistant-coach chez les Bleues. La Voix du Nord, présente à Mersin où se déroule le Final Four, propose un entretien croisé des deux techniciens de 59 et 44 ans.
« Cette finale coachée 100 % française met en avant notre savoir-faire, estime Rachid Méziane. Valérie est à mon sens la coach de la meilleure équipe d’Europe. La compétence, elle l’a. Et je lui dois d’ailleurs beaucoup. Je n’oublie pas qu’elle m’a recruté dans son staff quand elle a été nommée coach de l’équipe de France en 2014. Elle a changé ma carrière en me faisant rapidement évoluer, m’offrant une exposition bien meilleure, m’ouvrant quelques portes. Et puis elle m’a partagé son expérience. La côtoyer m’a fait grandir et je lui en serai éternellement reconnaissant. J’espère aussi l’avoir aidée de mon côté (sourire). »
Quant à Valérie Garnier, elle estime beaucoup son adversaire du jour, élu coach de la saison 2023-2024, aussi bien sur le plan affectif que professionnel :
« Rachid, c’est quelqu’un qui a le courage de répondre aux opportunités qui lui sont proposées, décrit-elle. Certains entraîneurs refusent des challenges qui peuvent faire peur, mais pas lui. Non seulement il les saisit, mais avec la volonté de les relever. Il se sent à la hauteur et aujourd’hui, il est dans le “flow” de tout ce qui lui arrive et il faut qu’il en profite car on sait tous les deux que c’est un métier difficile. Il y a des “up and down” et aujourd’hui, il est dans le “up” avec son équipe ! Et j’en suis ravie pour lui. »
La finale de l’EuroLeague démarre ce dimanche à 18h. Elle sera à suivre sur Skweek.
Who will lift the #EuroLeagueWomen trophy today: @fbkadinbasket or @ESBVALM? 🏆
— EuroLeague Women (@EuroLeagueWomen) April 14, 2024
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