Déjà un trophée pour les quatre Français du Real Madrid !
Bien sûr, Guerschon Yabusele et Vincent Poirier auraient sûrement préféré remporter l’autre finale, celle de dimanche dernier, mais de Berlin à Séville, terres pourtant honnies par le sport français, il doit y avoir quelque chose de réconfortant à soulever un trophée sept jours à peine après la désillusion de l’EuroBasket. Et, peut-être aussi, de le faire aux côtés de l’un de leurs bourreaux de la semaine dernière, Rudy Fernandez, blessé au poignet en toute fin de match mais qui, dimanche soir après dimanche soir, continue d’étoffer son invraisemblable palmarès.
Faciles vainqueurs du Betis Séville en demi-finale (100-69), les Merengues ont cette fois dû lutter jusqu’au bout pour se défaire du FC Barcelone (89-83). Il a fallu retenir son souffle jusque dans les derniers instants, et un contre exceptionnel d’un Edy Tavares ultra dominant (24 points à 7/11, 12 rebonds et 5 contres pour 40 d’évaluation), avant de voir le Real Madrid s’adjuger sa cinquième Supercoupe d’Espagne d’affilée.
👋🏀💥 Uno de los momentos más decisivos de la final, el taponazo del MVP Tavares a Sanli que servía para empatar el encuentro… pic.twitter.com/S7PrXoL5sq #SupercopaEndesa
— MARCA (@marca) September 25, 2022
Cinq saisons au Real, cinq Supercoupe pour Causeur
Cinq Supercoupe consécutives pour le Real Madrid, cela en fait donc aussi cinq pour Fabien Causeur puisque le début de cette série coïncide avec son arrivée dans la capitale espagnole. Lancé dans le cinq de départ, l’arrière brestois a cumulé 3 points et 4 rebonds en 16 minutes. Le Français le plus en vue a été Guerschon Yabusele : largement responsabilisé par Chus Mateo (36 minutes), l’ancien intérieur de Roanne termine avec 9 points à 3/6, 7 rebonds, 1 contre et 1 passe décisive. En revanche, dans l’ombre de Tavares, Vincent Poirier a peu joué (2 points à 1/3 et 2 rebonds en 9 minutes) pour sa 100e apparition sous la tunique madrilène, tandis que Petr Cornelie n’est tout simplement pas sorti du banc. Mais à la faveur de ses 9 minutes en demi-finale, le Strasbourgeois découvre le grand monde avec le deuxième trophée de sa carrière professionnelle, six ans après la Coupe de France glanée avec Le Mans.
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