De nouveau battue par l’ASVEL, la JL Bourg manque « encore de maturité »
Jordan Usher a connu une partie difficile contre une équipe niveau EuroLeague.
Pour la JL Bourg, il faudra encore patienter jusqu’en avril 2025, ou un tirage dans une coupe nationale, afin de mettre fin à sa série de défaites contre l’ASVEL. Cette dernière a encore battue son rival bressan ce dimanche 29 septembre à Ekinox (85-94), maintenant ainsi sa domination des quatre dernières années, et même des deux décennies pour les matchs joués à Bourg-en-Bresse.
« Il va falloir qu’on progresse »
Concédant un écart allant jusqu’à 16 points en début de 2e quart-temps (23-39), la JL Bourg a pourtant su revenir toute proche en seconde période (71-73). Et malgré la jolie fin de match de son meneur Hugo Benitez (16 points dont 7 dans les deux dernières minutes), le jeune Perpignanais est tombé sur plus fort que lui en la personne de Nando De Colo (11 de ses 21 points dans les quatre dernières minutes). Au-delà de ces derniers instants, l’entraîneur de la JL Bourg Frédéric Fauthoux regrette surtout l’entame de match de son équipe.
« On a encaissé trop de points dans le premier quart-temps et à chaque fois, on a été sanctionné par des fautes, à tort ou à raison, retranscrit La Voix de l’Ain. 32 points, dans un match où il faut être plus présent dans le un contre un, c’est beaucoup. »
Détonnant en ce début de saison, le nouvel effectif de la JL Bourg doit malgré tout encore progresser, lui qui a été revu à plus de 60% cet été. « On a manqué de maturité, estime le technicien burgien. On est un groupe tout neuf. Il va falloir qu’on progresse, mais j’ai bon espoir de vite le faire avec ce groupe-là. »
« Mention spécial à monsieur Nando De Colo »
L’ASVEL, elle, a en tout cas progressé par rapport à la présaison. Balayé au même endroit et par le même adversaire en finale de l’Ain Star Game quelques semaines plus tôt, Villeurbanne a su réglé la mire. En s’appuyant notamment sur ses vétérans, à l’image de Joffrey Lauvergne (16 points et 7 rebonds) mais surtout de Nando De Colo (21 points, 4 passes décisives et 6 fautes provoquées), à qui son entraîneur a rendu hommage.
« Mention spéciale à monsieur Nando De Colo. Pour ceux qui en doutaient, il en a encore sous la semelle et dans la tête. C’est un grand champion, et il l’a montré ce soir. »Pierric Poupet
Commentaires