Cholet a donné « une vraie leçon collective » à Saint-Quentin
Fabrice Lefrançois réussit son début de mandat avec Cholet.
La Rochelle, Gravelines-Dunkerque, Saint-Quentin : voici l’identité des victimes de Cholet sur les trois premières journées de Betclic ELITE. Cholet Basket a pu monter en régime doucement mais sûrement sur ce début de saison, pour un même résultat à l’arrivée : des victoires nettes et sans bavure.
Cholet a construit sa victoire « des deux côtés du terrain »
La dernière en date contre Saint-Quentin (82-59) vient encore un peu plus certifier que Cholet est l’une des équipes en forme de ce début de saison. Face à une équipe invaincue avant son déplacement à La Meilleraie, doté d’un talent générationnel (Nolan Traoré) entouré d’une équipe déjà bien huilée, le club des Mauges a réussi à imposer son identité. De quoi impressionner le coach défait, Julien Mahé.
« Cholet nous a été supérieur dans tous les aspects du jeu, à commencer par l’envie, reconnaissait le technicien axonais dans des propos retranscrits par Ouest-France. Les Choletais jouent ensemble, ils sont connectés, c’est remarquable : ils nous ont donné une vraie leçon collective. »
Des compliments que son homologue choletais, Fabrice Lefrançois a dû prendre avec grand plaisir. Nommé entraîneur de CB cet été, après trois saisons en tant qu’assistant de Laurent Vila, le natif de Vitry-sur-Seine a deux mots d’ordres clairs depuis sa prise de fonction : le collectif et la défense. Sur les trois premiers matchs de championnat, Cholet est la meilleure équipe dans sa propre moitié de terrain avec 65,7 points encaissés par match. Avec 8 joueurs à 8 points ou plus contre Saint-Quentin, dans la lignée des autres matchs, le collectif a lui aussi été une nouvelle fois au rendez-vous.
« Cette victoire est très belle parce que l’adversaire était coriace, savourait le coach choletais, comme le rapportait Le Courrier de l’Ouest. On l’a construit des deux côtés du terrain. Limiter Saint-Quentin à 59 points, c’est une performance de haut niveau, surtout dans le contexte, sans Roberson et après avoir joué mardi. J’ai également beaucoup aimé ce qu’il s’est passé en attaque avec le partage du ballon, la justesse dans les choix. »
Maintenant que Cholet a prouvé sa valeur face à des équipes à sa portée, continuer sur un tel rythme sera ardu au vue du calendrier. Outre ses matchs de FIBA Europe Cup en semaine, CB va tour à tour défier le podium de la saison dernière : Monaco (20 octobre), Paris (26 octobre) et l’ASVEL (2 novembre). « Nous voulons montrer que nous avons notre place dans le top, affirme Gérald Ayayi. « Nous attendons ces matchs avec une grande impatience. » Et nous aussi, afin de voir si Cholet peut être l’un des troubles-fêtes de cette saison 2024-2025.
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