Sans club cette saison, Benjamin Villeger (ex-assistant de Limoges) attend son heure

Les joies de la paternité ont fait prendre du recul à Benjamin Villeger avec la balle orange. Deuxième assistant de Limoges entre 2018 et 2022, après avoir fait carrière pendant presque 10 ans dans le basket féminin, le Parisien a déjà pu goûter à l’élite du basket français mais aussi la coupe d’Europe avec la Ligue des Champions (BCL). Aujourd’hui, le trentenaire se dit prêt pour relever un nouveau défi dans sa jeune carrière.

Tout d’abord Benjamin, peux-tu nous parler de ton actualité ?

C’est une année un peu plus calme que les précédentes saisons car je n’ai pas de contrat de travail. J’ai souhaité faire une pause pour m’occuper de ma famille. Depuis fin novembre, je suis papa d’une petite fille. Mais je reste connecté au basket en faisant du scouting, en regardant beaucoup de matchs d’EuroLeague, du championnat espagnol aussi. Je n’ai pas mis les pieds dans les salles pendant toute la première partie de saison. Maintenant, je commence un peu à me déplacer. C’est toujours mieux de voir les matchs en direct. Et toujours grâce à Internet, j’ai pu regarder pas mal de cliniques sur YouTube. Depuis quelques jours, j’ai intégré le staff de l’Équipe de France masculine U18. J’aurais la charge de l’analyse vidéo lors du championnat d’Europe qui se tient fin juillet à Nis (Serbie). C’est une vraie fierté de faire partie du staff des Bleuets.

Pour le moment, des clubs t’ont contacté pour la saison prochaine ?

C’est calme aussi de ce côté, aussi bien chez les garçons que chez les filles. Depuis deux bons mois je commence à m’intéresser à tous les championnats français, Betclic ELITE, Pro B, NM1, LFB. J’essaie de voir quels clubs sont à la recherche d’un coach pour l’année prochaine. Mais en tout cas, il n’y a rien de particulier aujourd’hui.

« Être assistant à Limoges c’est une vraie plus-value »

Malgré tout, tu as une préférence pour un championnat ?

Non je n’en ai pas. Mon expérience jusqu’à présent se résume à de la Betclic ELITE et la coupe d’Europe avec le Limoges CSP. J’ai aussi un passé dans le basket féminin où j’ai été coach de Feytiat en NF1 (2013-2014 puis janvier 2015-2018) et Chenôve, toujours en NF1 (août 2014 – décembre 2014). Mais aujourd’hui, je suis ouvert à toutes propositions. Je ne suis pas originaire de Limoges, le métier fait qu’on bouge pas mal dans notre carrière. Et je sais que ma famille est prête à me suivre.

C’est donc que tu te sens prêt à prendre le poste de coach principal d’une équipe masculine ?

Oui bien sûr. Coacher en Betclic ELITE ce n’est pas pour moi. La Pro B ? Il faut que des dirigeant se sentent prêts à donner la chance à de jeunes coachs. Un poste d’assistant m’irait très bien aussi.

Qu’as-tu appris de ton expérience d’assistant-coach à Limoges (décembre 2018-2022) ?

D’abord, être assistant à Limoges c’est une vraie plus-value. Par la force du club, son histoire et aussi le nombre de coachs que j’ai pu côtoyer. J’ai connu deux coachs français (François Peronnet puis Mehdy Mary), un coach espagnol (Alfred Julbe) et un coach italien (Massimo Cancellieri). C’est hyper enrichissant pour un adjoint de toucher à toutes ces cultures, tant sur l’aspect tactique que le management. J’ai apprécié travailler avec tous les coachs. Il y avait du bon et du moins bon à prendre avec chacun cependant.

D’ailleurs, quel regard portes-tu sur la saison de Limoges ?

L’équipe a mal démarré le championnat avec trois défaites d’entée. Elles coïncidencent avec l’absence de Bryce Jones (béquille). Idem en Ligue des Champions, Limoges débute par trois revers mais avec du caractère, elle a réussi à se qualifier pour la deuxième phase. La première partie de saison était pas mal cela dit avec en plus la qualification en Leaders Cup. Maintenant, l’équipe alterne le bon et le moins bon.