Basketteurs américains en Irak, chronique de destins imprévus : « Une vraie leçon d’humilité »
« L’Axe du Mal ». Ainsi étaient désignés la Corée du Nord, l’Iran et l’Irak par l’administration Bush en 2002. Comme tous les enfants des années 90, les basketteurs professionnels ont grandi avec cette représentation, ont vu des images des bombardements à Bagdad sur leur télévision, guerre soi-disant nécessaire pour la « lutte contre le terrorisme ». Presque 20 ans plus tard, toujours aucune arme de destruction massive n’a été trouvée en Irak mais le pays reste mondialement doté d’une mauvaise image, fréquemment catalogué comme l’un des endroits les plus dangereux de la planète. Une représentation dorénavant plus contestable qu’à une certaine époque, quand bien même l’Irak reste encore fortement instable, régulièrement secouée par des attentats meurtriers, à l’image des explosions survenues sur des marchés de Bagdad en janvier et juillet 2021, ayant causé la perte d’au moins 68 personnes. Plus que la terreur, l’Irak est désormais marquée par le désenchantement de l’ère post-Saddam Hussein, avec la migration forcée de plusieurs millions d’individus. Cruelle réalité encore mise en valeur en cette fin d’automne aux confins des forêts polono-biélorusses…
Et pourtant, depuis que le championnat irakien a ouvert ses portes aux étrangers depuis 2012, des basketteurs nés de l’autre côté de l’Atlantique viennent chaque année exercer leur profession en Irak, convaincus par une manne financière conséquente sur les bords du Tigre et de l’Euphrate : entre 8 000 et 10 000 euros par mois pour les meilleurs club, de 5 000 à 6 000 en moyenne pour le reste. Mais cela n’est pas aussi répandu. Au Moyen-Orient, les championnats libanais ou iraniens restent les plus fréquentés. A contrario, la mention « Irak » sur un CV a toujours de quoi surprendre.
De fait, nous sommes allés interroger deux pensionnaires actuels de la Superleague irakienne : Byron Wesley (1,96 m, 28 ans), deuxième meilleur marqueur de Pro B la saison dernière avec Antibes (17,1 points de moyenne) et actuellement avec Dijlah University, et Mambi Diawara (1,98 m, 27 ans), meneur d’Al-Hillah, un Québécois d’origine passé par la Roumanie, l’Argentine et la Finlande. Les deux nous ont ouverts les portes de leur vie quotidienne en Irak. Interrogés séparément, leurs témoignages se rejoignent. Avec le même terme utilisé quand nous leur avons demandé une expression pour résumer leur expérience irakienne : « leçon d’humilité » pour le Francophone Diawara, « humbling » pour Wesley.
Le processus de signature en Irak
Byron Wesley : « Après ma saison à Antibes, je pensais avoir assez bien joué pour rejoindre un championnat d’un niveau supérieur. J’ai 28 ans, je rentre dans mes meilleures années et je me pensais prêt pour cela. Mais rien n’est venu… En Pro B, j’ai reçu une offre assez tôt dans l’été de Vichy et je les ai trop fait attendre. Ils ont fini par signer quelqu’un d’autre et de mon côté, fin septembre, je me suis retrouvé sans rien, excepté quelques propositions qui ne m’intéressaient pas vraiment. Et puis, mon club irakien est arrivé. Jamais je n’aurais imaginé me retrouver ici mais c’était le plan de Dieu. Je ne pensais pas emprunter cette route mais on m’a toujours dit d’aller là où on me voulait réellement.
« De loin le meilleur salaire de ma carrière »
Évidemment, quand j’ai reçu cette offre, mon premier instinct fut de m’interroger sur la sécurité. Comme tout le monde, j’ai vu tellement de choses négatives dans les médias à propos de l’Irak… Pareil pour ma famille, ils étaient inquiets. Ma sœur avait peur, elle m’a bassiné avec la sécurité. Après quelques renseignements et des recherches plus poussées qu’à l’accoutumée, on m’a assuré que tout était correct sur place, que ça allait bien se passer. J’ai notamment parlé au coach qui m’a dit qu’il n’y avait pas eu d’incidents depuis longtemps et de ne pas croire tout ce qu’on disait dans les médias, que cela ne réflétait pas la réalité. Je ne vais pas certifier que j’étais 100% rassuré mais j’ai décidé de faire confiance. Il m’a quand même fallu une semaine pour me faire à l’idée de vraiment y aller. Honnêtement, je ne savais même pas qu’il y avait du basket en Irak. J’étais au fait de l’existence d’autres championnats dans le Moyen-Orient mais apprendre qu’il y en avait un en Irak fut une vraie surprise…
Deux facteurs m’ont convaincu : déjà, financièrement, c’est de loin le meilleur salaire de ma carrière. Je gagne quasiment deux fois plus que ce que je touchais à Antibes la saison dernière par exemple. Du coup, il n’y avait pas vraiment lieu d’hésiter de ce point de vue. Et c’est aussi l’occasion de changer de marché : cela faisait 5-6 ans que j’étais en Europe, que j’étais plutôt bon, parfois à haut-niveau comme en Champions League. Mais je ne parvenais pas à arriver là où je le voulais. »
En 2020/21, Byron Wesley a terminé deuxième meilleur marqueur de Pro B derrière Hugo Besson
(photo : Sébastien Grasset)
Mambi Diawara : « Je n’aurais jamais pensé que j’allais jouer un jour en Irak. Ma signature s’est déroulée assez rapidement : c’était à la fin du mois d’octobre, à un moment où j’étais même censé aller jouer en France. Mon agent m’a appelé pour me prévenir qu’il avait une offre en Irak, intéressante financièrement, mais qu’il fallait donner une réponse d’ici 2-3 jours. Quand j’ai entendu « Irak », je me suis dit « waouh… ». Je n’avais jamais entendu parler de ce championnat auparavant. Mais il m’a expliqué qu’il avait déjà placé un joueur là-bas, que c’était un championnat difficile à intégrer pour un étranger. Du coup, j’étais rapidement assez ouvert avec l’idée d’y aller.
J’en ai parlé à ma famille pour être sûr que nous étions tous sur la même longueur d’onde. Bon, mes proches n’étaient pas trop partants évidemment. Ils ne savaient pas trop ce qui se passait réellement en Irak mais en faisant mes recherches, en demandant à des personnes comme Thomas Gentrey (Nafut Bagdad) qui y sont déjà, ça a changé. Et puis, le salaire était tellement intéressant… Après oui, quand tu t’apprêtes à signer en Irak, tu fais vraiment beaucoup plus de recherches ou d’appels que quand tu as la possibilité d’aller ailleurs. Je voulais m’assurer que tout était correct avec le style de vie et la sécurité. Je me suis dit que je n’étais pas le premier étranger à venir, c’est quand même une certaine assurance : des joueurs y étaient déjà il y a cinq ou dix ans, à une époque où le pays était encore moins stable qu’aujourd’hui. Mon agent m’a fait voir la chose sous d’autres perspectives aussi : il y a certes aussi beaucoup d’argent en Europe mais si tu n’es pas dans les meilleurs championnats, ce n’est pas réellement le cas. Je prends cette expérience irakienne comme un pari sur moi-même, comme une chance de vraiment être en mesure de jouer mon jeu et de me montrer sur un nouveau marché. »
Avec Edmonton, Diawara a remporté la CEBL en 2020, le championnat d’été canadien
(photo : Edmonton Stingers)
Le basket irakien
Byron Wesley : « Déjà, tout est vraiment professionnel. Par exemple, le premier jour, quelqu’un est venu me chercher directement à l’aéroport. Ils s’occupent bien de moi. Sportivement, le championnat est assez compétitif. Sauf qu’il n’y a qu’un seul étranger sur le terrain et comme vous pouvez vous en douter, tout repose un peu sur les épaules de l’Américain. Ça peut vite devenir frustrant car les prises à deux sont systématiques, parfois même des prises à trois. Le niveau des Irakiens est assez disparate, un peu comme partout. Par exemple, mon équipe a deux internationaux irakiens, qui sont très bons. Ailleurs, il y a aussi des vrais joueurs de qualité, ça m’a surpris. Ça me rappelle un peu la deuxième division israélienne, où j’ai évolué avant. C’est un peu plus mon style de basket par rapport à la Pro B dont le caractère athlétique ne me manque pas du tout (il sourit). En Irak, le jeu est beaucoup plus rapide. Collectivement, ça se passe bien, nous sommes à 5-2, je tourne à 30 points de moyenne, avec 40% de réussite à trois points.
« Ils veulent que tu sois Kobe ou Iverson lors de chaque match »
Le football est le sport le plus populaire en Irak mais le basket semble être juste derrière. Notre salle est pas mal du tout. Nous la partageons avec trois ou quatre autres équipes de Bagdad, c’est celle de l’équipe nationale aussi, donc je pense que c’est l’une des meilleures du pays. C’est vrai que lors des quelques déplacements que j’ai fait, les gymnases étaient beaucoup plus vieux et exigus. Et dans certaines salles, le parquet était même extrêmement glissant, ça change de l’AzurArena d’Antibes, l’une des plus belles salles que j’ai vu en Europe ! »
Byron Wesley, deuxième en partant de la gauche, avec ses coéquipiers de Dijlah
Mambi Diawara : « Le championnat est correct. Ce n’est pas le meilleur niveau possible, mais pas le pire non plus. Le jeu est assez rapide, il n’y a pas vraiment de tactique, beaucoup de liberté pour les joueurs. Il y a 12 clubs, avec un seul étranger par équipe. De fait, ce n’est pas aussi facile que tout le monde pourrait le croire car toute l’attention est sur toi. Il faut performer car si ce n’est pas le cas, ils vont vite aller chercher un autre Américain. Tu joues en permanence avec 4 Irakiens sur le terrain, c’est un peu plus dur qu’en Europe où tu es mieux entouré, avec deux – trois autres étrangers et des locaux d’un meilleur niveau. Ici, tu as plus de pression sur tes épaules, ils veulent que tu sois Kobe ou Iverson lors de chaque match (il rit).
Pour l’instant, je me débrouille bien. Je suis dans une bonne situation, je ressens beaucoup d’amour et de confiance de la part de tout le monde. L’an dernier, mon équipe a terminé à 1-21. Là, on est à 4-3 donc forcément, les gens sont contents. Je ne pense pas que le basket soit extrêmement populaire en Irak mais il y a du monde qui nous suit. On joue devant 300 spectateurs à domicile par exemple. En revanche, les infrastructures ne sont pas les meilleures. Notre salle n’est pas si mauvaise mais ça fait le travail. »
Tous les ballons passent dans les mains des étrangers, offrant ainsi la possibilité de soigner ses stats
(photo : Iraqi Basketball Association)
La vie quotidienne en Irak
Byron Wesley : « Par rapport à la Côte d’Azur, c’est sûr que ça change (il rit). Je suis dans un appartement à Bagdad. C’est une ville animée. Ici, ils la comparent à New York. Il y a énormément de voitures, énormement de circulation, beaucoup de gens dehors, qui cuisinent même dans la rue… Mais c’est vraiment différent. Ça n’a rien à voir avec l’Europe. C’est une autre vibe, une autre énergie. L’une des premières choses que j’ai remarqué, c’est le caractère ancien des bâtiments. Il n’y a pas grand chose de vraiment nouveau de ce point de vue là : les immeubles et les magasins ont l’air plus vieux qu’ailleurs. Mais honnêtement, je passe la plupart de mon temps chez moi. Parfois, je vais chez mes coéquipiers qui ne sont pas loin. Je suis allé faire un tour au centre commercial, il y a un cinéma où j’aimerais aller mais je reste souvent dans mon appartement. C’est bien que l’on ait des iPhone maintenant, je peux parler avec ma famille en FaceTime dès que j’en ai envie (il sourit).
Un hôtel de Bagdad ayant les faveurs des Occidentaux, l’un des rares endroits de la ville où sortir
Je me sens à l’aise, en sécurité ici. Vous savez, j’ai grandi dans les environs de Los Angeles et j’ai vu des choses bien pires là-bas qu’en Irak. Je ne me sens pas en danger, il n’y a pas de problème. J’ai peut-être bien passé ma jeunesse dans un endroit plus dangereux ! Après, ici, l’armée est partout dans les rues. Et quand je dis l’armée, je vous parle d’énormes tanks, de camions, de militaires avec des AK-47, de miradors armés… C’est quelque chose que je vois tous les jours. Cette omniprésence de soldats et de policiers représente ce qui m’a le plus marqué en arrivant et la plus grosse différence avec ce que je connaissais auparavant. Mais en deux mois, j’ai eu le temps de m’habituer maintenant.
« La nourriture est incroyable, la comparaison avec les États-Unis est frappante »
Ce qui m’a le plus surpris ? Le coût de la vie, peut-être. Tout est beaucoup moins cher. Le cours de la monnaie locale est très loin de l’euro ou du dollar. Ah, la nourriture aussi ! C’est absolument excellent, tout est si frais. Je suis habitué à la nourriture américaine où tout est préparé à l’avance, où il y a beaucoup de fast-food, où ce n’est pas si bon en réalité. La comparaison est frappante avec la nourriture irakienne : la cuisine est faite sur place, avec des produits de qualité, on peut vraiment voir la différence. C’est beaucoup plus sain aussi. Tout repose sur la gastronomie arabe, la viande et les kebabs en tête, mais on peut trouver de tout à Bagdad. Il y a des restaurants italiens, des restaurants de poulet frit. Mais moi, je ne mange quasiment que de la nourriture irakienne : du poulet avec du riz et beaucoup de légumes. Culturellement, l’aspect le plus difficile potentiellement est peut-être la religion. C’est un pays de tradition musulmane donc si ne vous intéressez qu’aux fêtes, qu’aux femmes, qu’aux boites de nuit, ce n’est vraiment pas un endroit fait pour vous. Mais personnellement, ça ne me dérange pas. Sinon, dans la rue, c’est sûr que je ne passe pas inaperçu (il sourit). Il n’y a pas beaucoup de diversité en Irak alors les gens me remarquent facilement. Mais tous sont extrêmement gentils avec moi. On me demande tout le temps d’où je viens et je n’ai eu que des bonnes réactions quand je réponds que j’étais Américain. Ils me souhaitent généralement la bienvenue et me demandent ce que je fais à Bagdad. Si les gens parlent bien Anglais ? Aussi bien qu’en France, je dirais (il rit).
Le mot que j’utiliserai pour caractériser cette expérience, c’est « humbling » (qui rend humble, ndlr). En étant isolé ici, ça me permet de réaliser tout ce que j’ai à disposition chez moi et ça me rend reconnaissant pour cela. Ça me permet d’apprécier le fait d’avoir grandi aux États-Unis, un pays beaucoup plus développé qu’ici. Toutefois, je suis heureux d’être en Irak et ça me permet d’en apprendre plus sur moi. Je dispose de beaucoup de temps pour réfléchir, me concentrer sur moi et je crois que ça m’est bénéfique. Une fois parti, ça me fera des histoires à raconter à mes enfants (il sourit). »
Un centre commercial de la ville de Kerbala
Mambi Diawara : « Je vis à Hilla, à une heure de Bagdad. C’est une ville relax, il n’y a pas grand chose à faire. Je me souviens très bien de mon premier jour sur place, ça a été un petit choc… Ça me rappelle un peu le bled en Afrique (Diawara est d’origine malienne, ndlr) avec la poussière, le mode de vie, les gens qui vendent des fruits au coin de la rue… L’adaptation n’a pas été trop compliqué cela dit. Je vis dans une suite d’hôtel, un endroit sécurisé.
« Être en Irak change complètement ma vision de la vie »
Les Irakiens sont simples et ouverts, tout le monde est vraiment chaleureux. C’est quelque chose qui m’a surpris. Ils viennent me parler, me poser des questions s’ils parlent anglais, prendre des photos. Je ne peux pas blâmer l’opinion générale que les gens ont sur l’Irak car on a entendu tellement de choses au cours des dernières années mais la réalité est vraiment différente. Je me sens plutôt en sécurité ici. Il reste quand même quelques stigmates de la guerre. Il y a beaucoup de check-points, des militaires présents à l’entrée de la ville pour vérifier qui arrive ou qui s’en va.
Souvenir d’Irak par Mambi Diawara
Après, mes journées se partagent surtout entre la salle et l’hôtel. La vie est assez relax, je ne fais pas grand chose, j’en profite pour travailler sur mon entreprise vestimentaire que je suis en train de créer. J’ai quand même effectué quelques sorties avec mes coéquipiers, on est allé pêcher par exemple. Lors d’une pause du championnat, je suis allé rendre visite à Thomas Gentrey à Bagdad. On est un peu sorti en allant dans des hookahs (chicha), au centre commercial, quelques petites activités. Il n’y a pas trop de soirées en revanche ici bien sûr, encore moins où je suis. À Bagdad, tu peux déjà trouver un peu plus de choses, comme de l’alcool dans les magasins. Mais la ville de Bagdad est vraiment belle, bien plus que je ne le pensais. J’ai vu de l’architecture magnifique avec de jolis édifices, des belles places, de grands centres commerciaux… Une chose qui m’a étonné aussi, c’est la nourriture ! Je suis vraiment surpris, c’est très diversifié et vraiment bon pour pas cher du tout. Du riz, du poulet, du mouton, ça me rappelle un peu la culture africaine.
Plus tard, je pourrais raconter que je suis allé vivre et travailler en Irak, quelque chose dont je pense que peu de personnes ont pu faire, ou voulu faire. Je pense qu’il faut du courage pour cela. Il faut être à la fois assez débrouillard et lucide pour savoir dans quoi on s’embarque. Et l’Irak, c’est une vraie leçon d’humilité. En étant ici, je réalise à quel point on est chanceux de venir du Canada, des États-Unis ou d’Europe. C’est une expérience qui ouvre les yeux sur le monde, ça va complètement changer ma vision de la vie. Ici, je vois vraiment la pauvreté. Les gens font de tout avec rien, sont contents avec rien. Nous, on est toujours là à penser qu’il nous manque quelque chose mais quand on voit ça, ça modifie notre perspective. Après, ce n’est pas une pauvreté généralisée, il faudrait plus parler d’inégalités. À Bagdad, j’ai vu des Range Rover et autres voitures de luxe mais la classe moyenne me semble beaucoup plus pauvre qu’ailleurs. »
Mambi Diawara devant la mosquée de Kerbala
L’Irak, viable sur le long-terme ?
Byron Wesley : « Paradoxalement, ce passage en Irak me permet aussi de mieux apprécier le fait de jouer en Europe. C’est quelque chose que je prenais pour acquis et il s’avère que l’Europe est un formidable endroit pour jouer au basket. J’aimerais revenir en Europe, je pense que c’est l’endroit qui me convient le mieux. Je voudrais retrouver le niveau BCL que j’ai connu auparavant. Mais je suis aussi à un stade où je veux gagner le plus d’argent possible car je sais que ma carrière ne va pas durer éternellement. Donc l’Asie pourrait aussi être un marché intéressant, je suis ouvert à tout. En tout cas, la saison irakienne s’arrête en mars donc j’espère bien trouver un autre club pour le printemps. »
Mambi Diawara : « Je pourrais poursuivre ma carrière en Irak, oui, pourquoi pas. Si on m’offrait un meilleur salaire, ça ne me dérangerait pas de rester. Mais je pense surtout continuer au Moyen-Orient, il y a beaucoup de championnats qui payent bien. J’arrive à un point de ma carrière où j’irai là où on propose le plus d’argent. Fut un moment où j’avais le rêve de jouer en EuroCup ou en EuroLeague mais je suis en train de changer de chemin. Tout arrive pour une raison, je serais à l’aise avec l’idée de rester au Moyen-Orient pour la suite. Si l’on vit quand même le rêve du basketteur professionnel en Irak ? Exactement, oui. »
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