Avec un grand Ibrahima Fall Faye, les Metropolitans 92 disposent de l’ESSM Le Portel
« Il manquait le meilleur joueur de Portel et on a trouvé le moyen de se faire rattraper avec 15 points d’avance », lançait Vincent Collet. Face aux Nordistes, les Metropolitans 92 l’ont emporté mais n’y ont pas vraiment mis la manière. Aux commandes toute la partie, les Franciliens ont été imprécis et ont manqué de rigueur malgré la victoire.
Dans le premier acte, les deux formations se sont répondues et la différence ne s’est pas faite dans le premier quart. Celui-ci se voulait accrocheur (23-21,10’). Petit à petit, sous l’impulsion de Victor Wembanyama et Ibrahima Fall Faye, l’ESSM s’est faite distancer avant d’encaisser un 9-0 juste avant la pause (50-35). Sans leur meilleur joueur du début de saison, Emmanuel Nzekwesi, les Nordistes ont été transpercé dans le secteur intérieur et n’ont pas pu répondre aux assauts franciliens. « On s’est fait exploser à l’intérieur. On essaye de changer de défense et de trouver des solutions. Nous avons des jeunes motivés mais qui n’ont pas le même niveau que les jeunes d’en-face et ils doivent apprendre », déplorait Éric Giard.
Le Portel s’est rapproché mais en vain
En repoussant leur adversaire du soir à 17 unités dès le début du troisième quart-temps (52-35, 11’), ces jeunes « d’en-face » que sont Ibrahima Fall Faye (26 points, 6 rebonds), Victor Wembanyama (19 points et 6 rebonds) et Armel Traoré (9 points et 6 rebonds) ont vu leur avance fondre. Porté par Ronald Curry (19 points) et Terry Allen (16 points et 9 rebonds), Le Portel s’est rapproché et a comblé une bonne partie de son retard en repassant sous la barre des dix points avant que les Metropolitans ne relèvent finalement la tête pour conserver onze points d’avance (72-61, 30’).
Le Portel s’est battu, a joué avec son ADN et n’a pas lâché dans le money-time en parvenant à revenir à six petits points (72-66, 33’) de son adversaire du soir mais n’a jamais réussi à vraiment inverser la tendance et s’est finalement incliné (82-92). « Il nous manque des joueurs majeurs et certains n’ont pas trouvé le rythme du début de saison », avouait Éric Girard. « On sait très bien qu’au Portel, on ne peut pas gagner un match à 90 points et encore plus à l’extérieur. On se bat, c’est notre ADN, on ne lâche pas mais en face il y a de vrais joueurs, de haut niveau et comme contre Bourg la semaine passée, ça fait la différence. Il faut qu’on apprenne mais en attendant le championnat avance. »
Une victoire dont la manière est « très imparfaite »
Boulogne-Levallois a empoché une nouvelle victoire en Betclic ÉLITE, la deuxième de la saison à domicile. Cependant, Vincent Collet n’est pas satisfait de la manière employée ce vendredi soir. « Je retiens nos imprécisions et notre manque de rigueur », soufflait le Normand. « Même si notre adversaire était diminué, nous avons eu les commandes tout au long de la rencontre mais sur la manière c’est très imparfait. On joue un basket G-League. Il va falloir qu’on avance. » Malgré son avance, Boulogne-Levallois n’est pas parvenu à concrétiser en attaque et a plongé dans un faux rythme face à une équipe du Portel qui n’a rien lâché. « On a manqué de sérieux. Comme il y a de l’avance, les joueurs se sont amusés et ont joué pour marquer des points mais pas avec le sérieux qu’il faut avoir à ce niveau-là. On va travailler mais nous sommes loin du compte. » Un manque de sérieux dû à un effectif extrêmement jeune et qui a du mal à se contrôler dans les rencontres. « C’est complètement ça », acquiesce le sélectionneur. « Ça concerne aussi nos américains, pas seulement nos jeunes français. On a amené très peu de système. Souvent, on ne démarre pas les systèmes et on joue sur du jeu libre et c’est comme ça que nous avons perdu beaucoup de ballons en deuxième mi-temps. »
En somme, une rencontre imparfaite qu’il faudra essayer de ne pas reproduire car désormais, les Franciliens vont s’envoler vers les États-Unis pour y affronter l’équipe G-League Ignite dans une double confrontation les 4 et 6 octobre, où l’imprécision et le manque de sérieux n’auront pas leur place.
À Levallois-Perret,
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