Après une nuit en garde à vue suite à son arrestation au Final Six, le président de Mersin a été présenté à un juge
Expulsé de la salle lors du deuxième quart-temps du match contre Bourges, le président de Mersin a passé la nuit en garde à vue à Saragosse. Présenté à un juge ce jeudi, Serdar Cevirgen a été libéré dans la journée mais pourrait ne pas avoir accès à la salle lors du reste du Final Six.
Serdar Cevirgen, le président de Mersin, a défrayé la chronique lors du match contre Bourges mercredi
Crédit photo : FIBA
Le premier Final Six de l’histoire de l’EuroLeague Women a été secoué par un incident inhabituel en dehors du terrain mercredi soir. Serdar Cevirgen, président du club turc de Mersin, a été interpellé par la police espagnole à Saragosse, à la suite d’une altercation survenue lors du quart de finale face à Bourges (66-59). Une scène pour le moins embarrassante, survenue alors que la tension était déjà palpable autour de la rencontre.
Suspecté d’avoir giflé un officiel et menotté
Le président de Mersin a dégoupillé lorsqu’une faute technique a été sifflée à l’encontre de son coach, Ahmet Kandemir, lors du deuxième quart-temps contre Bourges, après un mauvais début de match de son équipe (21-26). Pénétrant sur le terrain, il a déclenché un début d’échauffourée avec plusieurs officiels, lui valant une exclusion par les policiers, sous les cris de « Fuera, fuera » (« dehors, dehors ») du public espagnol.
BAŞKAN NEZARETHANEDE
Zaragoza'da Final-6 sırasında her maçta yaşanan hakemlere itiraz farklı boyutlara ulaştı.
Çimsa ÇBK Kulüp Başkanı Serdar Çevirgen ve Menajer Mustafa Çadırcı geceyi nezarethanede geçirdi.
İkili "Kamu görevlisine" saldırı suçlamasıyla mahkemeye çıkacak. pic.twitter.com/p8JiYDEem9
— JustWomensBasketball (@JWsBasketball) April 10, 2025
C’est là que les choses se sont corsées. Dans le couloir, Serdar Cevirgen aurait giflé le coordinateur de la sécurité de la salle, lui faisant tomber ses lunettes, selon El Periodico de Aragon. Envoyé spécial de L’Équipe, Amaury Perdriau rapporte une scène décrivant le président en furie, à genoux, les mains menottées dans le dos, entouré d’une dizaine de policiers.
« On a vu des attitudes qui ne devraient pas être présentes dans une salle de basket », regrette le DG de Bourges, Valentin Cavelier, au micro du Berry Républicain. « On ne peut pas rester inactif face à ça. Malheureusement, cela vient une nouvelle fois de cette équipe (Mersin). La FIBA doit faire quelque chose. »
Libéré ce jeudi
Pour l’instant, l’affaire n’est pas entre les mains de la FIBA, mais de la justice espagnole. Serdar Cevirgen a passé la nuit en garde à vue, avant d’être présenté à un juge ce jeudi. D’après la presse espagnole, il risque une amende et une interdiction de salle. Sa présence lors de la demi-finale contre Valence, prévue vendredi, est donc très incertaine.
En attendant, il a été remis en liberté ce jeudi, non sans l’intervention de plusieurs émissaires turcs, dont le consul de Barcelone. L’Équipe suggère que le président turc Recep Tayyip Erdogan serait intervenu.
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