Aleksej Fedoricsev, président de l’AS Monaco : « Je ne suis pas un oligarque russe, je suis hongrois »
Aleksej Fedoricsev.
Aleksej Fedoricsev (68 ans) est un président de club de basket qui fait beaucoup parler en France et en Europe. Dans un entretien accordé à Nice-Matin, le dirigeant de l’AS Monaco s’est exprimé sur les différents sujets le concernant, ainsi que sur l’actualité de l’AS Monaco. En voici quelques extraits.
« Je suis parti de rien »
Né en Russie, ayant par la suite acquis la nationalité hongroise, Aleksej Fedoricsev profite de cette interview pour réfuter le qualificatif « d’oligarque russe » le concernant.
« Je ne suis pas un oligarque car je ne me suis pas enrichi grâce à des connexions politiques ou à une privatisation d’une entreprise publique, explique-t-il. J’ai construit ma société non pas en Russie mais en Ukraine, en partant de rien, à force de travail et grâce au concours de mes associés et d’une équipe remarquable. Je ne suis pas non plus Russe mais Hongrois. »
Depuis fin juillet, Aleksej Fedoricsev est visé par une enquête de la justice italienne, où il s’est vu saisir des actions de plusieurs de ses sociétés de manière préventive, pour un montant total de 41 millions d’euros. L’homme d’affaires a également connu des soucis avec l’une de ses start-up liées à FEDCOM Media, en raison de coûts de production impayés. Mais pour Aleksej Fedoricsev, il n’y a « aucune raison de s’inquiéter ».
Luxury Tax : « Payée à 100% »
Comme il n’y a pas de raisons non plus de s’en faire concernant la Luxury Tax de la LNB. Si la totalité du versement n’avait pas été versé début juillet selon L’Équipe, le dirigeant assure que cette dernière a été payée à 100%. « C’est un fait incontestable », assure-t-il à Nice-Matin.
Les ambitions de Monaco
Concernant le volet sportif, Aleksej Fedoricsev se veut forcément ambitieux pour son équipe. Satisfait du recrutement monégasque opéré cet été, avec notamment les signatures du meneur grec Nick Calathes ou encore du shooteur turc Furkan Korkmaz, le dirigeant a toujours la volonté non dissimulée de remporter sa première EuroLeague. « Je pense que tous les présidents des 18 clubs d’EuroLeague ont le même rêve », souligne-t-il.
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