Saint-Quentin entame sa saison de BCL : « Il faut vivre ça à fond »
Julien Mahé exhorte son club de Saint-Quentin à vivre à fond l’aventure en BCL
Saint-Quentin joue son premier match de Coupe d’Europe, 33 ans après. Sans Loic Schwartz (1,96 m, 31 ans), touché au mollet, le SQBB reçoit la formation grecque de Kolossos Rhodes. Les Picards ont bien lancé leur saison en Betclic ELITE, avec une victoire à Monaco confirmée par un succès à l’extérieur, ce samedi 28 septembre sur le parquet du MSB :
« On a fait un match plutôt intéressant au Mans samedi. C’est vraiment un très très bon résultat de repartir avec la victoire de ce premier match de la saison à l’extérieur. Et on a fait je dirais 32-33 minutes vraiment de qualité où on a été intense les deux côtés du terrain. On a trouvé des solutions. On a su dominer par moments. On a seulement eu un début de deuxième mi-temps qui a été très mauvais, qui a permis aux Mans de revenir. Il faut aussi leur donner du crédit parce qu’eux ont entamé la deuxième mi-temps avec d’autres intentions. Mais on a su retrouver des solutions. On a eu une bonne alternance, une défense solide. C’est très bon de repartir avec une victoire. Je remercie une nouvelle fois les supporters qui ont fait le déplacement. Ils ont été d’un beau soutien dans ce match-là et on est heureux aussi pour eux de leur ramener la victoire. »
A peine de retour en Picardie, le staff et les joueurs se sont tournés vers la préparation de ce premier match en BCL. C’est un gros évènement pour le club qui évoluait en Pro B il y a deux ans de cela.
« Les joueurs, le staff, on est rentrés dans la saison. C’est un enchaînement très fort mais parfois il faut prendre un peu de recul et se rendre compte des choses et je pense qu’il faut que on est tous bien conscients de ce qu’on est en train de vivre. Il n’y a pas si longtemps un maintien en Pro B était notre objectif et demain (ce lundi) on va jouer la Coupe d’Europe et pas n’importe quelle Coupe d’Europe parce que la Champions League (BCL) c’est une vraie belle Coupe d’Europe, c’est une Coupe d’Europe qu’on obtient par les résultats sportifs et pas par des moyens économiques. C’est assez exceptionnel quand même. Donc il faut, je pense que tout le monde en ait bien conscience, nous on est très fiers de pouvoir jouer cette compétition. On va représenter évidemment notre club, nos supporters, mais aussi la ville et même j’irai plus loin, un territoire, un département. On est, je pense, l’un des seuls clubs axonais à jouer ce genre de compétition et aussi la Picardie et plus loin la région de France. On est le premier club des Hauts-de-France à jouer la BCL. Je pense qu’il faut avoir conscience de cela. Depuis que je suis arrivé au club, on m’a souvent parlé de la confrontation contre le Panathinaikos en 1991. Aujourd’hui, on offre au public la possibilité d’avoir au moins trois matchs de Coupe d’Europe à la maison. Il faut vivre ça à fond, parce qu’on ne sait pas si ça se renouvellera un jour. Accéder à la Coupe d’Europe, accéder à la BCL c’est très difficile. Aujourd’hui il y a que deux clubs français qui y sont, nous et Nanterre. Je trouve qu’il faut vivre ça avec beaucoup d’envie, beaucoup de passion et prendre ce qu’on a à prendre. Mais il faut pas oublier d’où on vient et que ce qu’on vit là c’est quand même un truc de fou. Il faut que tout le monde croque dedans. Les joueurs, le staff mais également tout l’environnement parce que ce n’est pas tous les ans et il faut avoir envie de le faire à fond. »
Kolossos Rhodes présente de beaux arguments avant de se présenter sur le parquet du Palais des sports Pierre Ratte.
« On va donc entamer cette première phase de BCL. C’est un groupe de 4 avec les Grecs de Kolossos, les Espagnols de Tenerife et les Turcs de Karsiyaka. Dans ce groupe de 4, le premier sera automatiquement qualifié pour le deuxième tour. Les deuxièmes et troisième joueront ce qu’on appelle un play-in début janvier et le quatrième sera éliminé. Le premier objectif c’est d’essayer d’éviter la quatrième place pour pouvoir être toujours européen début 2025. On commence par la réception de Kolossos, ce qui est une équipe grecque qui a des vieilles connaissances du championnat de France, qui sont des joueurs très importants. Le meneur London Perrantes et l’arrière Andrew Goudelock. Goudelock c’est un joueur qui a encore très peu d’années marquait 15-16 points par match en EuroLeague. Donc gros gros danger, du talent sur les postes extérieurs, un jeu physique à l’intérieur, des bons shooteurs, des joueurs locaux qui ont des qualités, qui respectent bien leur rôle. Et l’Europe c’est aussi ça, c’est jouer des baskets différents, des styles de jeu différents. Et donc ça va être très enrichissant pour nous. Maintenant c’est un match à gagner si on veut tout de suite montrer un petit peu d’ambition dans cette première phase. »
Entre-deux à 20 heures ce mercredi.
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