Quel nouveau coach ? L’ASVEL veut être fixée rapidement

À proximité immédiate de l’entrée VIP de l’Astroballe, la place de parking dévolue à T.J. Parker est restée vide dimanche après-midi pendant le match contre Roanne (93-88), pour la première fois depuis 2020. Entraîneur intérimaire du jour, Pierric Poupet n’a évidemment pas eu la prétention d’aller se garer sur le spot réservé au head coach. « Un assistant assiste, prend la place en intérim quand l’entraîneur se fait virer puis redevient adjoint si les dirigeants le décident », a martelé l’ancien meneur, convié, avec l’ensemble des joueurs et du staff, par le président Tony Parker, de retour des États-Unis, à une réunion ce lundi. Y-aura-t-il la fumée blanche annonciatrice d’un nouveau coach ? « Pour le contenu, il faudra demander à la direction », esquivait Poupet.

Le Hall of Famer se présentera-t-il avec le contrat signé par Gordon Herbert ? Même si le club est d’accord sur tous les points avec le sélectionneur champion du monde, le refus obstiné de la fédération allemande de le laisser enfiler une deuxième casquette, avant les JO de Paris, n’est pas porteur des plus grandes promesses. Pourtant, à l’heure où le duo Pierric Poupet – Jean-Christophe Prat ne peut logiquement rien révolutionner ni corriger les nombreux défauts de cette équipe, joueurs et staff espèrent être fixés rapidement sur l’identité du nouveau patron. « C’est forcément important », acquiesce Charles Kahudi. « Ne pas savoir, c’est le pire. Le plus tôt sera le mieux, c’est sûr et certain. On pourrait envisager les choses plus sereinement. Chaque coach a son propre style de jeu, sa propre personnalité. Après, le nouvel entraîneur ne sera pas la baguette magique qui va tout changer. Nous sommes les acteurs. À nous de nous rendre compte qu’on va devoir faire nettement plus d’efforts et de sacrifices afin d’aller chercher beaucoup plus de victoires. »

Après avoir surtout insisté sur la responsabilisation individuelle des joueurs au cours des 48 heures où il a hérité de l’équipe, Pierric Poupet est également dans le flou absolu sur le programme de la semaine, incapable de savoir s’il coachera vendredi en EuroLeague face à la Virtus Bologne. « Je suis d’accord avec Charles, ce n’est jamais bon de rester dans l’incertitude », appuie l’homme qui a goûté au plus haut niveau européen avec la Chorale de Roanne en 2007/08 (3,9 points en 14 matchs). « On va faire le travail pour que le groupe reste concentré autant que possible. Vu qu’on n’a pas beaucoup le temps de travailler quand on joue l’EuroLeague, les joueurs ont besoin de visualiser le visage de celui qui va les driver afin que cette personne-là puisse vite mettre des choses en place. » Et il n’y a pas que les joueurs : le responsable logistique du parking Laurent-Bonnevay aimerait aussi savoir quel nom il devra accoler à la toute dernière place du niveau -1…

À Villeurbanne,