Monaco a démarché l’EuroLeague pour devenir membre permanent
Aleksej Fedoricsev, Mike James et Paulius Motiejunas, le directeur de l’EuroLeague.
Montée en EuroLeague en 2021 grâce à son titre en EuroCup, l’AS Monaco s’est maintenue à ce niveau grâce à ses trois qualifications successives en playoffs.
Cependant, le club appartenant à Fedcom depuis début 2022 souhaite s’inscrire dans la durée au top niveau européen. C’est ainsi que les dirigeants du club ont rencontré les dirigeants de l’EuroLeague au courant du mois d’avril afin de devenir membre permanent, comme l’a annoncé Basketnews et confirmé L’Équipe. Pour y parvenir, le club doit notamment disposer d’une salle d’une capacité de 10 000 places. Ce projet d’aréna, dans les cartons depuis plusieurs mois, avance petit à petit même si les contraintes d’espace et le prix du foncier local sont uniques au monde sur place.
Vers un retour à la normale pour Aleksej Fedoricsev ?
Les récents problèmes financiers de l’AS Monaco n’inquiètent pas en haut-lieu. Par l’intermédiaire de son général manager Oleksiy Yefimov, le club a déjà annoncé que son budget pour la saison 2024-2025 allait rester aux alentours des 27 millions d’euros, soit peu ou prou celui de cet exercice 2023-2024. De plus, en marge du match 1 entre Monaco et le Fenerbahçe, les discours étaient plutôt à l’accalmie après plusieurs semaines de tensions. Un froid avait été auparavant ressenti entre Aleksej Fedoricsev et les membres du gouvernement de Monaco, qui n’avaient pas compris ni accepté le sponsoring auprès du club concurrent de l’ASVEL ainsi que le potentiel investissement à la LDLC Arena. Alors qu’il souhaitait faire grandir le basketball français dans son ensemble, l’homme d’affaires hongrois-maltais aurait désormais l’intention de se concentrer sur son club de basket. Lors du match de ce mercredi 24, le Albert II de Monaco était d’ailleurs assis aux côtés d’Aleksej Fedoricsev. Par ailleurs, le clan de ce dernier a fait savoir que des solutions auraient été trouvées pour de nouveau pouvoir payer ses différents partenaires en euros, ce qui posait problème ces derniers temps, au contraire des frais à régler en dollars. Reste à savoir si ce discours va se confirmer dans les faits, pour mettre de côté les problèmes concernant Skweek et l’ASVEL, notamment. Fedcom média doit en effet trouver une nouvelle société de production audiovisuelle acceptant de travailler en sa compagnie après son conflit avec 21 Production.
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