L’imbroglio DeAndre Pinckney, signé par Le Portel mais officialisé par Haifa
Betclic ÉLITE - Alors que DeAndre Pinckney est attendu par l'ESSM Le Portel, l'Hapoel Haifa clame avoir signé le joueur. Que se passe-t-il vraiment ?
DeAndre Pinckney au cœur d’un imbroglio entre Le Portel et Haifa
Crédit photo : Per Bille / Bakken Bears
Cette semaine, mercredi pour être exact, Le Portel a validé le contrat de son nouveau poste 4 : DeAndre Pinckney (2,03 m, 24 ans). Seul hic, et de taille : l’Hapoel Haifa, récent 8e de Winner League, a officialisé la signature de l’intérieur floridien. « Je suis convaincu qu’il va parfaitement s’intégrer chez nous et nous mener vers la réalisation de nos objectifs », se réjouit ainsi le GM, Alex Reuven, dans le communiqué envoyé par Haifa.
Ce dimanche matin, quelques heures après la publication sur notre site de l’information de son arrivée au Portel, le club israélien n’en démord pas. L’Hapoel Haifa a profité de la signature de Sylven Landesberg pour réaffirmer celle de Pinckey via un post sur X.
— Hapoel Haifa B.C. (@HapoelHaifaBC) June 30, 2024
Un contrat signé en cours de saison 2023/24 avec Haifa
En réalité, si DeAndre Pinckney a bien signé avec le champion d’Israël 1999, cela remonte désormais à quelques mois. En pleine saison rookie avec les Bakken Bears, l’ancien étudiant de Southern Mississipi avait décidé de quitter le Danemark, direction l’État hébreu, mais Haifa n’a jamais réglé le buy-out aux Bears, forçant le joueur à rester à Aarhus. Pas une si mauvaise nouvelle pour lui puisqu’il a remporté le titre de champion du Danemark et une Coupe d’Europe, avec l’ENBL (compétition regroupant des clubs de 11 pays), le trophée de MVP du Final Four en prime.
Reste qu’il avait paraphé à l’époque un contrat 1+1, soit jusqu’au terme de la saison 2024/25. Un engagement rendu caduc par l’incapacité d’Haïfa de régler la somme due aux Bakken Bears. Alors pourquoi annoncer la signature de Pinckney côté israélien ? Certainement pour tenter un coup de bluff, mettre le bazar et espérer récupérer une petite enveloppe financière. Quitte à perdre en crédibilité sur le marché des transferts et aller jusqu’au Tribunal Arbitral du Basketball (BAT) pour régler le litige ?
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