Les principes de la Luxury Tax adoptés, Monaco seul club concerné
Réuni le 10 mai 2023, le Comité Directeur de la LNB a définitivement adopté les grandes lignes de la future Luxury Tax, baptisée contribution financière par la ligue. La mesure a été adoptée pour trois saisons sportives, selon certains principes aboutissant au fait que seule l’AS Monaco sera concernée pour l’exercice 2023/24. En effet, avec ses 10,8 millions de masse salariale, la Roca Team est l’unique club à émarger au-dessus du seuil de déclenchement de cette mesure, fixé à 8,5 millions d’euros pour l’année N-1 (soit les chiffres de 2022/23 pour la saison prochaine). À titre de comparaison, son dauphin, l’ASVEL, ne dispose « que » de 4,2 millions de masse salariale.
Comme nous l’avait expliqué Philippe Ausseur, le président de la DNCCG, la masse salariale brute du club ne devra pas être supérieure à 40% de ses charges d’exploitation. Pour cette saison 2022/23, 52% du budget de l’AS Monaco est consacré à sa masse salariale, contre une moyenne globale de 34% en Betclic ÉLITE. En cas de concordance de ces deux critères, ce qui est le cas pour Monaco, le club sera redevable d’une contrepartie financière. Dans son article du jour laissant menacer la possibilité d’une équipe B engagée en Betclic ÉLITE (mais rendue caduque, au moins pour un an, par le fait que la masse salariale prise en compte étant celle de l’année N-1), BasketNews évoquait un montant compris entre 70 et 80 centimes pour chaque euro supplémentaire dépensé.
En revanche, le Comité Directeur de la LNB a décidé à l’unanimité de ne pas solliciter auprès de l’AS Monaco des droits complémentaires concernant son engagement pour la saison 2023/24. Depuis le retour du club monégasque dans le giron professionnel en 2014, le montant de son ticket d’accès (comparé à ses avantages fiscaux) était le sujet de nombreuses tensions internes. Cette saison, la Roca Team avait dû payer une somme 272% supérieure à celle de ses 17 concurrents : 472 440 euros, contre 127 000 euros.
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