L’Élan Béarnais privé de son capitaine Gaylor Curier pour un mois
Gaylor Curier est de retour sur le banc de touche de l’Élan béarnais
L’Élan Béarnais fait face à une cascade de blessures alors qu’il s’apprête à affronter le Paris Basketball en huitième de finale de la Coupe de France. Dernier coup dur en date : l’absence de Gaylor Curier (1,99 m, 32 ans), capitaine de l’équipe, victime d’une fracture de fatigue au pied.
Une blessure qui s’aggrave
Selon l’entraîneur Mickaël Hay, interrogé par Sud-Ouest, Gaylor Curier s’était blessé la semaine précédant la victoire contre Boulazac (89-87). Initialement, un scanner n’avait rien détecté, permettant au joueur de participer à la rencontre. Mais une IRM réalisée ensuite a révélé une fracture de fatigue. « Il devrait en avoir pour un mois », a précisé Hay, ajoutant que l’infirmerie commence à être sérieusement remplie avec les absences prolongées de Seydou Ndiaye (poignet) et de Christopher Ledlum (cheville).
Christian Eyenga pour renforcer les rangs
Pour compenser ces absences, l’Élan Béarnais pourra compter sur Christian Eyenga, joker médical récemment recruté. Âgé de 35 ans, l’ailier congolais (1,98 m), passé notamment par la NBA, arrive en provenance de Lille.
Mickaël Hay se montre optimiste quant à l’apport d’Eyenga :
« Trouver un joueur en forme, prêt à s’intégrer rapidement, et qui accepte de venir pour un mois, n’était pas simple à cette période. Mais Christian correspond parfaitement au profil. Il amène de la fraîcheur et sera une bonne rotation pour Kévin (Marsillon-Noléo). »
Un défi immense contre le Paris Basketball
Le match de ce mardi soir (20h30) s’annonce compliqué pour l’Élan, qui affronte une équipe parisienne dominante, troisième de Betclic Élite et quatrième en EuroLeague. L’absence de Curier s’ajoute aux difficultés des Béarnais, mais la récente arrivée d’Eyenga offre un soupçon d’espoir dans une période où la marge d’erreur est réduite au minimum.
Malgré l’adversité, l’Élan Béarnais espère faire bonne figure devant son public, avec 7 points d’avance à l’entre-deux du fait de la différence de division entre les deux formations.
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