Le soulagement de Rachid Meziane après la qualification belge : « On revient de l’enfer ! »
La liesse belge après le buzzer final
Rachid, vous avez remonté vos fameux 27 points de retard. Quel est le sentiment qui vous anime ?
Je ne réalise même pas tellement la tâche était difficile. J’ai l’impression qu’on revient de l’enfer ! Je suis super heureux. On a vraiment abordé chaque possession comme s’il y avait 0-0. On a plutôt bien suivi notre plan de jeu, on a été très solides défensivement, on a plutôt bien pilonné à l’intérieur aussi. La motivation était là, l’envie aussi. Encore une fois, on a été porté par un public exceptionnel. On revient de l’enfer et je vais prendre le temps qu’il faudra pour savourer ça avant de se remettre dans la suite de la compétition. Les filles se sont accrochées à cet objectif de qualification. Je suis très heureux pour elles car une olympiade, ce n’est pas que deux mois de préparation. Pour certaines, c’est 3-4 ans de préparation. Qu’elles puissent se récompenser de cette façon, j’en suis content.
Que s’est-il passé dans vos têtes samedi devant la large victoire de la Chine, quand vous avez appris qu’il faudrait désormais gagner de 27 points pour se qualifier ?
On aurait préféré autre chose. C’est vrai que ça nous a mis un petit coup derrière la tête de savoir qu’il fallait absolument gagner de 27 points. Ce n’est jamais facile sur un tournoi olympique. Ça nous a mis un peu « down » mais on était en mission. Il y avait beaucoup de détermination, certaines joueuses se sont sublimées comme Elise Ramette qui a sorti un match offensif comme jamais dans sa carrière…
Sauf surprise aujourd’hui, vous allez retrouver la France en quart de finale…
On les connait. On les a joué à plusieurs reprises, encore en scrimmage avant de démarrer le tournoi. J’espère que le public belge répondra présent à Paris pour continuer à nous sublimer et nous transcender. Sur un quart de finale, tout est possible. À nous d’aller trouver cette euphorie-là, ce qui fait notre panache, notre « Belgian Cat Show » comme les joueuses aiment bien le dire.
Propos recueillis à Villeneuve-d’Ascq,
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