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L’interview découverte d’Aaron Towo-Nansi (15 ans), la sensation de Cholet : « Le basket hante mes journées »

Aaron Towo-Nansi (1,75 m, 15 ans) a créé la sensation lors du premier Young Star Game, le mardi 21 janvier 2025. Trois jours plus tard, le Breton était de retour en région parisienne, pour affronter le Paris Basketball avec l'équipe Espoirs de Cholet Basket.
L’interview découverte d’Aaron Towo-Nansi (15 ans), la sensation de Cholet : « Le basket hante mes journées »

À 15 ans, Aaron Towo-Nansi tourne à 11,3 points à 40%, 3,3 rebonds et 5,3 passes décisives de moyenne en Espoirs

Crédit photo : Sébastien Grasset

Partout où il passe, il séduit les (petites) foules qui assistent à ses matchs. L’année dernière, âgé de 14 ans, il avait montré quelques fulgurances à l’ANGT de Podgorica, avant de planter 32 points en finale du Cholet Mondial Basket. Mais c’est la Coupe de France U17 qui l’avait véritablement placé sous le feu des projecteurs : sur la grande scène de l’Accor Arena, Aaron Towo-Nansi avait illuminé Bercy, compilant 21 points à 8/16, 6 rebonds, 3 passes décisives et 4 interceptions face à l’ASVEL.

Depuis, il ne s’est pas vraiment arrêté. Champion d’Europe cadets avec un vrai rôle (23 minutes de moyenne), malgré un an de moins que tous les autres, Aaron Towo-Nansi est (déjà) en train de faire son trou avec les Espoirs (13,3 d’évaluation), soit en U21, alors qu’il n’a que 15 ans… Parallèlement, le nouveau phénomène de l’Académie Gautier a créé la sensation lors du premier Young Star Game, le mardi 21 janvier 2025. Trois jours après, le Breton était de retour en région parisienne, pour affronter le Paris Basketball avec les Espoirs de Cholet. A son entrée en jeu, la dynamique du match a basculé. En retard, l’équipe de Régis Boissié a totalement pris le dessus une fois l’adolescent sur le parquet. Auteur de 12 points à 4/7 aux tirs (dont 2/4 à 3-points), 6 rebonds, 4 passes décisives, 2 interceptions, 1 balle perdue et 4 fautes provoquées pour 20 d’évaluation en 23 minutes, il a fini avec le meilleur +/- de la rencontre (+19). Nous l’avons rencontré à après la rencontre.

Quel est ton lien d’origine avec la balle orange ?

Je suis né avec le ballon dans les mains. Mes grands frères et sœurs, ainsi que mon père, faisaient déjà du basket. J’ai commencé directement à Rennes et j’y ai joué tout au long de mon enfance.

Tu as toujours été surclassé…

Oui c’est ça. Très tôt, même en U7. J’ai toujours évolué avec la génération 2006-2007. Je suis arrivé au Pôle de Rennes en sixième, avec deux ans d’avance au Pôle, de Bretagne à Rennes. Je vivais quand même toujours avec ma famille.

En cinquième, j’ai fait mes premiers matches en U18 France, à 13 ans, à l’Union Rennes Basket 35. En troisième, je suis parti à Cholet. Avant, j’avais passé l’été en équipe de France U15 avec un an d’avance et on avait gagné le Tournoi de l’Amitié. Ensuite, à Cholet, on a fait une grosse saison (2023/24) parce qu’on a gagné le championnat de France U18, la Coupe de France et j’ai ensuite remporté le championnat d’Europe U16 avec l’équipe de France. Et là cette année, j’ai toujours 15 ans, je suis un 2009 et je joue en Espoirs ÉLITE (U21). J’ai participé au Young Star Game récemment. Voilà un peu les événements qui se sont passés depuis que je suis petit.

« Le leadership, c’est depuis tout petit »

À quel niveau ont joué les membres de ta famille ?

Tout le monde joue au basket, même mon petit frère. Mon père jouait jusqu’à l’année dernière en Nationale 3, à US Liffré, où j’ai joué aussi étant petit. Et mon grand frère a joué en N3, il joue encore en Prénationale là, ils ont pour objectif de monter. Et ma sœur a joué jusqu’en N1 à Cherbourg. Dorénavant, elle est à Saumur, en NF2. Mon père m’a beaucoup aidé dans ma progression, il a beaucoup été à l’écoute de ce dont j’avais besoin, comme ma mère d’ailleurs.

C’est toujours difficile de parler de soi-même. Mais quand on évoque ton nom auprès de ceux qui t’ont côtoyé, on nous évoque directement ta personnalité. Après le Young Star Game, Guillaume Vizade a dit que tu « rayonnais ». Ton coach en Espoirs à Cholet, Régis Boissié, parle de charisme. Tu es comme ça dans la vie de tous les jours ?

C’est vrai qu’en dehors du basket et dans le basket, ça se rejoint. Le leadership, c’est depuis tout petit : transmettre aux autres, le fait d’être exemplaire sur le terrain mais aussi en dehors, d’avoir des bonnes relations avec tout le monde. Après, je suis quelqu’un qui a beaucoup de détermination, qui a des forts objectifs. Je bosse beaucoup, je joue au basket et je sais que l’école est aussi très importante. Je ne mets pas les cours de côté, je sais que c’est important pour mes objectifs. Je dirais que je suis quelqu’un de déterminé, avec du leadership, qui essaye de monter un peu plus vers le haut, sur le terrain.

Aaron Towo-Nansi a été complimenté par Vincent Collet à l’issue du Young Star Game (photo : Sébastien Grasset)

En 2023, tu as fait le choix de rejoindre Cholet Basket. Il y avait bien sûr du beau monde sur tes rangs. Pourquoi as-tu choisi l’Académie Gautier ?

Cholet me proposait un projet très intéressant. Ils étaient intéressés par moi. Déjà, je les ai choisis parce que ce n’est pas très loin de chez moi. Cholet, c’est aussi un club qui forme des joueurs professionnels, des joueurs prêts à gagner des titres. Ça a été le cas l’année dernière. Aussi par rapport à la concurrence, je sais que l’année dernière il y avait Elidjah (Gabriel Lamart), il y avait Soren (Bracq). Cette année il y a Robin (Pluvy). Ce sont des meneurs qui m’apprennent des choses à partir du jeu, qui est un peu différent du mieux. Et en s’entraînant, on a de la vraie position qui permet de plus nous pousser.

Justement à Cholet, il y a aussi un meneur issu du centre de formation qui joue avec les pros : Nathan de Sousa. Il parait que c’est l’un de tes modèles…

Je côtoie souvent Nathan et T.J. (Campbell), ils sont depuis longtemps au club. Nathan c’est vrai que j’ai plus de proximité avec lui, parce qu’il me prend un peu sous son aile. C’est quelqu’un qui est très proche des jeunes au centre, pas particulièrement que de moi. C’est quelqu’un qui a une passion de jeu énorme, qui fait la part des choses entre le fait de savoir s’il faut faire la passe décisive ou pas. C’est sur ça que je m’inspire de lui et aussi son caractère. Je sais que c’est encore un jeune meneur, mais ça ne le gêne pas d’amener son équipe vers le haut, même s’il y a des joueurs qui sont plus vieux. C’est ce caractère dont je m’inspire. Voilà pourquoi c’est un exemple.

« Il ne faut pas aller trop vite non plus ! »

Et à plus haut niveau, est-ce qu’il y a des profils qui t’inspirent particulièrement ? Tu étais attiré par le jeu, mais moins la personnalité, de Kyrie Irving.

Irving c’est… comment dire ? Offensivement, sa palette technique, c’est mon idole. Après,  je ne regarde pas du tout la NBA. Sur le réseau on voit un peu les perf’. En Europe, je dirais Shane Larkin, d’un point de vue offensif. Après, il y a Matthew Strazel et Sylvain Francisco, qui peuvent jouer des deux côtés du terrain, tout en étant des joueurs de petite taille. C’est un peu mon cas en ce moment donc voilà pourquoi je m’inspire d’eux.

La taille, c’est quelque chose dont on fait souvent référence à ton sujet avec ton mètre 75. Comment le vis-tu ? Est-ce quelque chose que tu penses pouvoir transformer en force ?

On dit toujours qu’il y a besoin d’être grand pour faire du basket. Mais il y a plein de gens qui sont en train de montrer que non. Au Paris Basketball (T.J. Shorts), ailleurs en France, comme Matthew Strazel… Moi, je prends ça pour une force. Les gens disent  »Oui, t’es petit, t’es petit », mais personnellement, je trouve que, pour l’instant, ça ne me gêne pas. En tout cas, pas en Espoirs ou en U18 l’année dernière. Donc j’évolue. Je pense que je vais encore grandir puisque je n’ai que 15 ans. Mais je suis très bien. Mon style de jeu me convient. Et ma taille me convient. J’ai le physique pour jouer au niveau où je suis. Donc ça ne me gêne pas du tout.

Ici lors de la finale de la Coupe de France U17 2024, Aaron Towo-Nansi est engagé dans sa deuxième saison à Cholet (photo : Lilian Bordron)

Tout va vite pour toi en ce moment. Sauf que tu ne t’entraînes pas avec l’équipe professionnelle de Cholet. Tu te dis que les choses arriveront quand elles arriveront ?

Cette année, je trouve que le projet à Cholet est très bien déjà. J’ai découvert le monde Espoir. Après, si le coach m’appelle pour un entraînement professionnel, j’y arriverai avec détermination, à fond. Mais je ne me presse pas, je n’ai pas de pression par rapport à ça. Je ne me dis pas qu’il faut que j’aille absolument en pro. Cholet fait bien bien les choses, ils sont patients, il ne faut pas aller trop vite non plus. Donc si en tout cas le coach m’appelle, je serai présent. Mais pour l’instant, je ne me presse pas à vouloir absolument aller jouer en pro dès cette année, ou même pour m’entraîner avec eux.

Outre Cholet, il y a aussi l’objectif en équipe de France. L’an passé, vous avez été champion d’Europe U16 avec la génération 2008. Peux-tu revenir sur ce long été 2024 qui s’est conclu par un trophée, le premier dans la catégorie U16 masculine depuis la génération 2001 ?

Ce titre, on l’a beaucoup préparé. Depuis le mois de juin alors que le tournoi était mi-août. C’était beaucoup de préparation. Ce championnat, je l’ai fait avec un an d’avance. Après, on a réussi à construire vraiment une équipe complète, surtout défensivement. On ne s’est pas mis de pression. On savait les qualités qu’on avait. En finale, on a été chercher l’Espagne parce qu’on avait une certaine (rivalité)… C’est France-Espagne, c’est toujours France-Espagne. Ce sont toujours des ennemis, mais dans le respect et dans le bon sens du terme. Ils nous en avaient mis 20 en préparation. On était obligés de se mettre dans l’intensité pour de pouvoir gagner le match et on a fini champion d’Europe. Maintenant, on espère aller chercher un autre truc cet été.

« La NBA était un rêve, c’est maintenant un objectif »

Justement, en 2024, tu as fait l’Euro U16 avec un an d’avance. Sais-tu ce que tu veux faire pour cet été 2025, sachant que l’EuroBasket U16 est qualificatif pour la Coupe du Monde U17 2026 ?

Non, ce n’est pas établi. Après, j’ai pour objectif de faire l’Euro U18 si possible, avec la génération 2007. Je sais que c’est compliqué d’aller avec deux ans d’avance en équipe de France, surtout qu’il y a du monde à l’extérieur chez la génération 2007. J’irai là où on m’appellera, en fonction aussi de l’intérêt du coach. Mais moi cette année, en tout cas, j’ai pour objectif de faire l’Euro U18.

Sur la génération 2009, il y en a un, Nathan Soliman, qui devrait faire l’Euro U18. Vous êtes sur la même génération. Il vient de l’ouest comme toi. Vous vous êtes croisés très jeunes. Quelle est votre relation ?

Oui, on se connait depuis longtemps. On a une bonne relation. Quand on est ensemble, on n’est pas loin. On se parle, on communique, on se rigole. Mais il fait son projet de son côté, je fais mon projet de mon côté. Il n’y a pas de problème entre nous deux. On fait nos trucs de deux côtés. En tout cas, il n’y a pas de concurrence spéciale. Les gens parfois se demandent s’il y a de la concurrence ou pas. Mais Nathan aussi, c’est un bon pote. C’est quelqu’un qui est simple, qui n’a pas de haine particulière ou de truc comme ça. Notre relation est plutôt saine. Et comme on était dans la zone Ouest, on a fait les CIZ et les camps nationaux ensemble.

Aaron Towo-Nansi, champion d’Europe U16 en titre (photo : FIBA)

Depuis le début de l’année 2024 avec l’ANGT et la Coupe de France U18, les projecteurs sont braqués sur toi. Cela ne va pas s’arrêter avec le Young Star Game.Comment te protèges-tu de tout ça à ton jeune âge ?

J’essaye de ne pas trop faire attention parce que le terrain est le plus important pour moi. Ma famille m’aide beaucoup sur les réseaux sociaux, pour gérer un peu les médias qui parlent et tout. Ma famille sait que je dois garder les pieds sur terre, la tête sur les épaules, donc ils m’aident énormément, ils me parlent beaucoup de ça. Le club de Cholet aussi, Régis, Guillaume Costentin, même le président (Jérôme Mérignac), ils sont quand même l’affut dessus. Ils font attention. Et puis, je suis quelqu’un aussi de mature qui est plutôt humble, qui arrive à garder la tête sur les épaules.

Cette humilité ne t’empêche pas d’avoir de forts objectifs. Les as-tu déjà formalisé pour le long terme ?

Mon objectif, c’est d’aller en NBA. Après, on ne sait jamais en avance ce que seront les aléas de la carrière d’un basketteur. Donc je n’ai pas de parcours idéal en tête. On verra comment ça se passe. En tout cas, j’avais un rêve avant, qui est maintenant devenu un objectif : c’est vraiment de pouvoir jouer en NBA.

« Je peux passer des soirées à ne regarder que l’EuroLeague »

Outre ta carrière en club, il y a en France, depuis la retraite de Tony Parker, un sujet autour du meneur de jeu. Sans parler du futur Tony Parker, à la vue de tes objectifs très élevés, est-ce que tu es aussi capable de te dire ambitieux au point de vouloir devenir le meneur indiscutable de l’équipe de France de demain ?

Le basket évolue donc je ne pense pas qu’on puisse comparer le basket d’avant et le basket de maintenant. Après oui, j’ai envie de marquer l’histoire française, de jouer en équipe de France A, de gagner des titres avec eux. Après, est-ce que j’arriverai à être le meilleur numéro 1 ? Je ne sais pas. Mais en tout cas, oui, je vais essayer de marquer les esprits des Français si j’arrive à atteindre l’école de France A, c’est sûr.

Pour marquer les esprits, il y aussi ton côté spectaculaire. Plus qu’un jeu, le basket est peut-être c’est un moyen d’expression vraiment total pour toi ?

Je suis passionné de basket, je n’aime vraiment que ça, que le basket. Le côté spectacle, le fait qu’il y ait du monde, j’aime bien. Sur l’euphorie, j’aime bien faire un peu le spectacle. J’ai un jeu plutôt atypique et plutôt spectaculaire. Mais le plus important, c’est quand même de faire au plus simple possible et au plus efficace.

L’adresse, l’un des axes de progression d’Aaron Towo-Nansi ? (photo : Sébastien Grasset)

Pour continuer à améliorer ton basket, quelles sont les prochaines étapes ?

Je dirais l’efficacité au tir à 3-points, que ce soit même dans les tirs intermédiaires à 2-points, et aussi dans la gestion de la frustration, de l’environnement et des gens autour. Après, il faut côtoyer aussi le monde professionnel avec plus d’intensité pour voir si ma prise de pick (and roll) en Espoirs  marche aussi au niveau professionnel, si ma rapidité en Espoirs fonctionnera chez les professionnel. Tout cela, il faudra voir. En tout cas je dois m’améliorer sur mon efficacité et sur ma gestion des émotions.

En dehors du fait de jouer, d’être un élève de seconde générale, quelle est ta consommation du basket ?

Je regarde énormément d’EuroLeague. Je peux passer des soirées à ne faire que ça. La plupart de mes soirées, je regarde du basket. Je regarde beaucoup aussi mes matchs pour pouvoir savoir ce que j’ai fait de bien, savoir ce que j’ai fait de mal. Mais je consomme énormément de basket, je me réveille basket, toute la journée je suis au basket, même à l’école j’y pense beaucoup. Et le soir après l’entraînement aussi, encore au basket. Au final, le basket hante mes journées.

L’avis de son coach, Régis Boissié :

« On est très satisfait de son évolution, sa progression. En plus, c’est un garçon qui amène une dynamique collective, c’est-à-dire qu’il a tendance à amener les autres avec lui. Maintenant, moi je ne peux pas m’arrêter à ce qui se passe dernièrement. Il faut continuer, il faut garder le même état d’esprit, pas qu’il change sa manière d’aborder les choses et qu’il reste concentré sur du concret, c’est-à-dire le terrain. Et que tout ce qui se passe à côté ne l’impacte pas. Parce qu’en plus, nous on doit gérer le basket, mais il y a les études, il y a ses relations et la manière dont il se comporte. On a plein de choses à gérer. Pour l’instant tout se passe très bien, je ne vois pas pourquoi ça changerait. Mais il faut faire attention.

[…] Il a une forme de charisme naturel à faire que son enthousiasme, son engouement et son énergie soient communicatives. Ça ne s’explique pas vraiment, mais en tout cas, on ne peut que remarquer ça. Les autres le suivent naturellement. Dans sa position qui est la sienne pour un meneur de jeu, c’est une donnée qui est hyper importante. Et lui, il l’a.

[…] Ça a été difficile en début de saison d’un point de vue efficacité sur la réussite au tir. On a énormément avancé là-dessus, donc ça c’est bien. Il faut faire attention des fois à bien gérer sa frustration et puis il y a toujours des choses. Plus il va monter dans les niveaux, moins on va être, moins on va accepter de ballon perdu bêtement, de choses loupées un peu faciles ou d’actions qui peuvent être fun mais qui des fois ne sont pas sont pas nécessaires pour être simple et efficace. Mais l’évolution est importante, il comprend et je pense que ça va se faire naturellement. »

Les entraînements avec l’équipe professionnelle

« On a estimé qu’à l’âge qu’il avait et avec le gabarit qu’il a, on est en droit de patienter un petit peu. Moi ça me va parce qu’on voit qu’il avance. Ça va déjà très vite. L’idée c’est de ne pas aller trop vite. »

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macroy
Normal de rêver d'aller en nba quand on voit les dizaines de millions de salaire annuel. Mais le gamin a raison de regarder l'Euroleague. C'est la qu'est le vrai basket a l'heure actuelle. En tout cas, beaucoup de maturité chez Aaron, on sent qu'il est bien entouré,et, en plus, il est a Cholet !
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thegachette
Les dollars et les meilleurs joueurs, il ne faut pas l'oublier, ça donne envie. Après vrai basket, je ne sais pas trop ce que ça veut dire. Pour moi à partir du moment où tu lances un ballon vers un cercle c'est du vrai basket...
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jeildo
Il devrait s’inspirer aussi de TJ Shorts. En tout cas, je constate que de plus en plus de jeunes disent regarder l’Euroleague.
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djokeric
C'est agréable de voir que les mentalités évoluent. Il y a 10 ans les jeunes ne voyaient que la nba, ils ne s'intéressaient pas du tout à l'euroleague. Aujourd'hui tu as des Hifi qui admire Larkin ou des jeunes comme Aaron qui bouffent de l'euroleague. Ils rêvent de nba et c'est normal, pcq les tops tops joueurs, ke haut du panier est la bas, les salaires sont incroyables, mais l'euroleague a une qualité de jeu collectif supérieur, du moins en saison régulière, puis les ambiances en tribunes surtout en serbie et en grèce sont à des années lumière de ce qui se fait aux usa. Le fait qu'il y ait beaucoup de joueurs français en euroleague (1er pays européens représentés) est aussi une raison de l'intérêt des jeunes français pour l'EL.
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