Gabby Williams, la Franco-Américaine en finale olympique face à Team USA : « C’était un rêve et un objectif »
Le soulagement de Gabby Williams au buzzer final
Née dans le Nevada, élevée aux États-Unis, Gabby Williams va vivre un moment unique dans une carrière dimanche : une finale des Jeux Olympiques face à son pays d’enfance. Mais pas forcément son pays d’origine, elle qui se définissait comme « une Française née à l’étranger » dans les colonnes de Basket Le Mag en 2023. « J’ai toujours voulu représenter la France. Même quand j’étais à la fac ! Là-bas, j’ai commencé à parler avec la fédération, et je savais que si je devenais pro, je voulais jouer pour la France. Et aujourd’hui, quand je joue pour l’équipe de France, ma maman pleure à chaque fois ! »
hellooo encore une fois i have to explain to y’all who are new here… ma mère est française and my dad is american. i have a double nationality, et je parles les deux langues… hope this helps merci
— gabby williams 👻 (@gabbywilliams15) July 29, 2024
Peu loquace à l’issue de la qualification tricolore pour la finale, dont elle a pourtant tenu un rôle essentiel en compilant 9 de ses 18 points en prolongation, Gabby Williams a pourtant partagé ses sentiments à l’approche d’une finale qu’elle a déjà connu en match de poule à Tokyo en 2021 (défaite 82-97). Sauf que cette fois, ce sera pour une médaille d’or au bout…
« Je peux respirer. Tout ce qu’on a donné cet été, ce n’était pas pour rien. Je suis vraiment fière de nous. J’ai adoré ces moments, c’est une demi-finale olympique. On n’allait pas gagner de 20 points, je préfère gagner comme ça plutôt qu’un match facile. On n’a pas douté quand elles ont égalisé. Ma fin de match ? Je n’ai rien changé, je sais que personne ne fait un match parfait, j’ai continué de faire ce que je sais faire. J’ai déjà vécu des moments comme cela (en référence au tir d’Emma Meesseman, ndlr). Mes coéquipières ont été là pour moi pendant tout le match et j’ai essayé d’être là pour elles à la fin, de prendre plus de responsabilités car je sens que je suis faite pour les moments comme ça.
Affronter les États-Unis, c’est un rêve qui se réalise : jouer ce match devant ma famille, devant mon pays. J’ai beaucoup sacrifié pour ce moment et je suis contente de l’avoir. C’est un rêve mais c’était aussi un objectif. Il faut y croire contre Team USA, on ne peut pas entrer dans le match et se dire qu’il va falloir un miracle. On devrait aider nos intérieures contre A’ja Wilson et Breanna Stewart qui sont les deux meilleures joueuses du monde. Si on joue tous ensemble et qu’on reste agressives, on peut forcer un match compliqué pour elles. »
À Bercy,
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