Finaliste sortant, la JL Bourg prétend encore à la dernière marche en EuroCup
Frédéric Fauthoux veut un titre cette saison : pourquoi pas l’EuroCup ?
Dire que la JL Bourg a fait peau neuve à l’intersaison relève de l’euphémisme. Avec 6 de ses cadres, parmi lesquels Isiaha Mike (2,01 m, 27 ans), meilleur marqueur de l’équipe, Jeremy Morgan (1,96 m, 29 ans), Axel Julien, JeQuan Lewis, Bodian Massa et Zaccharie Risacher (2,05 m, 19 ans), partis vers de nouveaux horizons cet été, la bande à Freddy Fauthoux va devoir trouver une nouvelle formule. Et à en juger par leur superbe prestation lors de la 1re journée de Betclic ELITE sur le parquet du Portel (victoire 94-65), avec notamment un festival de ses recrues (75 des 94 points inscrits par l’équipe), les Bressans semblent pouvoir nourrir quelques espoirs.
L'EuroCup is baaaack 💥
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« Nous voulons gagner quelque chose »
Comme l’an dernier, les finalistes de la dernière édition, battus en deux manches par le Paris Basketball en avril, devront terminer dans les six premiers pour rallier les phases finales de la compétition. Un objectif largement à la portée du club du président Julien Desbottes, leader de la poule l’an passé avec un bilan de 14 victoires pour 4 défaites. Mais les ambitions iront bien plus loin que cela. « Je pense que nous pouvons toujours faire mieux, car nous n’avons pas remporté de trophée la saison dernière, rappelait Frédéric Fauthoux à MagVille. C’est ce qui nous motive cette saison. Nous voulons gagner quelque chose. » Sur une scène française toujours plus dense, l’EuroCup semble être une belle opportunité d’arriver à ses fins, qui plus est avec le parcours de la saison dernière en tête.
Car malgré un effectif renouvelé à plus de 50%, la JL Bourg pourra s’appuyer sur la présence d’un champion en titre dans ses rangs en la personne de l’ancien Parisien Mehdy Ngouama (1,88 m, 29 ans).
Même si quelques recrues burgiennes vont découvrir la compétition (Ayayi, Castaneda, Nelson), certains nouveaux venus disposent d’une solide expérience européenne, comme Jordan Usher (2,01 m, 26 ans), pensionnaire du Besiktas en 2022-2023, et surtout Brandon Paul (1,93 m, 33 ans), auteur de deux campagnes d’EuroLeague et quatre d’EuroCup depuis son arrivée sur le Vieux Continent en 2013. Sans parler des meubles de la maison burgienne ces dernières années, avec Hugo Benitez ou encore Maxime Courby.
Si la poule de la JL Bourg (B) semble la plus simple des deux, avec une entrée en matière à Hambourg ce mardi 24 septembre, les joueurs de l’Ain auront néanmoins fort à faire face à Valence par exemple. Pensionnaire de l’EuroLeague l’an dernier, le quadruple vainqueur de la compétition fait figure de favori avec un effectif peu retouché à l’intersaison et toujours organisé autour de sa doublette extérieure américaine Semi Ojeleye – Chris Jones (26 points de moyenne l’an dernier en EuroLeague). Matt Costello, précieux à Baskonia lors des trois dernières campagnes d’EuroLeague, tentera de faire oublier Brandon Davies dans la raquette.
La concurrence en EuroCup en 2024-2025
Dans l’autre poule, la course aux phases finales risque d’être plus intense encore avec 4 équipes susceptibles de batailler pour la première place, au premier rang desquels l’Hapoël Tel-Aviv. Dauphin de Paris l’an dernier lors de la première phase, le club a effectué un gros recrutement cet été pour tenter de continuer son ascension. Privé de Jaylen Hoard (2,04 m, 25 ans), parti à l’intersaison pour le Maccabi au terme d’une superbe campagne 2023-2024, l’équipe israélienne n’a pas chômé pour enrôler plusieurs joueurs d’EuroLeague, à commencer par Johnathan Motley, cadre du Fenerbahçe Istanbul ces deux dernières années, et attirer le NBAer Patrick Beverley, MVP de l’EuroCup en 2012 sous les couleurs de Saint-Petersbourg.
Autre équipe à suivre sur cette saison européenne, le Buducnost Podgorica. Coiffé sur le poteau par Ankara l’an dernier pour accéder aux phases finales de la compétition (7e), le club monténégrin a mis les bouchées doubles ces dernières semaines pour se donner les moyens de ses ambitions. Ainsi, en plus d’attirer l’ancien dijonnais Rasheed Sulaimon, vu à son avantage la saison dernière à Vilnius (18,3 points de moyenne en Lituanie), les hommes de Dejan Milojevic pourront aussi compter sur les anciens joueurs NBA Yogi Ferrell et Udoka Azubuike. Avec le retour de l’ancien Maverick de Dallas McKinley Wright IV pour une seconde saison dans la capitale monténégrine, le club triple champion de Yougoslavie risque de poser de gros soucis cette saison à ses adversaires sur les lignes arrières.
Enfin, Gran Canaria et Badalone, comme souvent, risquent une nouvelle fois d’être difficiles à manœuvrer. Les premiers cités, vainqueurs de l’édition 2023 et toujours emmenés par Andrew Albicy, tenteront de se racheter d’une dernière campagne décevante (élimination en 1/8e de finale). Une entreprise pour laquelle l’international slovène Mike Tobey, débarqué à Tenerife en provenance de l’Etoile Rouge de Belgrade cet été, est largement attendu. La Joventut de son côté, un peu juste dans son duel face aux Parisiens en quarts de finale l’an dernier, s’appuiera une fois de plus sur un mélange de jeunesse (Michael Ruzic) et d’expérience (Ante Tomic, Pau Ribas). Le groupe de Daniel Miret comptera sur le talent d’Adam Hanga (Etoile Rouge, Real Madrid, FC Barcelone), signé par le club catalan à l’intersaison, pour passer un cap et renouer avec le succès après son titre de 2006.
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