Dominique Malonga (ASVEL) : « On n’est qu’à 70% de notre potentiel : quand on sera à 100%, ce sera magnifique ! »
L’ASVEL a encore une grosse marge de progression, estime Dominique Malonga
Dominique, vous accueillez ce mercredi le Galatasaray Istanbul avec l’objectif de remonter les cinq points de débours de l’aller (72-77) et vous qualifier pour les quarts de finale de l’EuroCup…
À l’aller, on a joué les yeux dans les yeux contre une équipe censée être construite pour être championne d’Europe. On s’est prouvé à Istanbul que l’on avait un potentiel incroyable. Malheureusement, on a eu un trou à la fin qui nous fait perdre le match, alors que l’on menait. Mais justement, ce trou nous montre aussi que l’on a joué d’égal à égal pendant 35 minutes. Il n’y a aucune raison qu’on ne puisse pas le refaire, surtout chez nous, dans notre ambiance, alors que la salle à Galatasaray était un peu vide. Le public lyonnais va nous galvaniser ! Il va falloir faire encore mieux qu’à l’aller pour gagner le match.
Que faudra-t-il faire lors de ce match retour ?
Garder le plan que l’on avait à l’aller, qui a vraiment bien marché. Cela passe notamment par le fait de verrouiller leurs shooteuses, comme Julie Vanloo ou Cecilia Zandalasini, et verrouiller raquette : on a réussi à limiter leur jeu intérieur, qui est pourtant leur plus gros source de points. On avait été super adroites et super agressives : il faudra continuer comme ça. Être dans l’agressivité, la première intention, c’est notre identité de jeu, c’est ça qui nous donne des munitions. On a besoin de beaucoup tirer pour marquer, il nous faut le plus de possessions possibles. Si l’on fait tout ça, ça devrait bien se passer !
Vous dilapidez souvent vos avances, comme ce quatrième quart-temps conclu sur un 12-25 à Istanbul. Comment l’expliquez-vous ?
On est une équipe qui se construit. On n’est qu’au milieu de la saison. On fait certes déjà de très belles choses mais il y a encore des aspects où l’on doit progresser. On est encore une équipe jeune ! Nous aussi, on découvre ce que c’est de devoir gérer une fin de match, que ce soit nos meneuses, moi à l’intérieur, tout le monde… Forcément, quand la pression commence à monter, que l’on voit que l’on passe de +8 à +5 avec un panier, il y a un peu de stress qui monte, même si l’on essaye de rester sereines. Les émotions prennent peut-être parfois le dessus et on fait des erreurs qui n’ont pas lieu d’être. Mais on essaye toujours de se rattraper et de ne pas rester dans ce mauvais momentum. On n’a pas su le faire à Galatasaray la semaine dernière mais ça s’est bien terminé contre Villeneuve-d’Ascq dimanche. Ça montre que l’on peut quand même revenir ! Et cela prouve notre maturité, malgré notre jeune moyenne d’âge. […] Allez, je pense qu’on n’est qu’à 70% de notre potentiel… On a encore énormément de déchet, d’aspects du jeu qu’il faut encore développer. On a une telle marge de progression que ce sera magnifique à voir quand on atteindre 100% de notre potentiel !
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