Amine Noua, aux premières loges au Final Four : « J’en aurais profité jusqu’à la dernière seconde »
Amine Noua lors du quart de finale entre le Fenerbahçe Istanbul et l’AS Monaco.
Amine Noua (2,02 m, 27 ans) était l’un des six joueurs français présents au Final Four de l’EuroLeague. Arrivé au Fenerbaçe Istanbul en début d’année 2024 après deux expériences à Holon et Tortone cette saison, l’ailier-fort n’a certes pas joué à Berlin mais il a beaucoup appris. Entretien.
Amine, tu viens de terminer ton premier Final Four, que tu as vécu depuis le banc. Peux-tu nous partager ton expérience ?
C’est une grande fierté d’avoir pu participer à Final Four. C’est sûr que j’aurais aimé être sur le terrain, mais je fais pleinement partie de l’effectif. C’est un honneur pour moi d’être ici. C’est sûr que le résultat n’était pas celui attendu, mais d’avoir atteint cet objectif pour le club après 5 ans sur le Final Four, c’est une grande étape. Il y a encore du boulot à faire, mais je dirais que le club est sur la bonne voie.
Quelle expérience tu retiens de ces playoffs plus généralement ? De ce que tu as vécu, de ce que tu as pu voir depuis le bord du terrain ici?
Comme je vous dis, que du positif. C’est le très haut niveau. Là, on est sur un top 4 équipe d’EuroLeague, donc forcément le niveau est au plus haut en Europe. Donc, oui, j’en retire vraiment de l’expérience et j’espère pouvoir faire partie du projet de la saison prochaine avec le Fener’. C’est un honneur, c’est une fierté.
Il y a des échéances à venir aussi avec les demi-finales de playoffs turcs.
Oui, forcément. La saison n’est pas finie. On a envie de la finir sur la meilleure des notes. Il y a un vrai titre à aller chercher. Si on reste soudés, si on est ensemble, on peut bien finir. J’ai confiance en mon équipe.
Qu’est-ce que tu peux nous dire de Sarunas Jasikevicius. Est-ce que tu apprends beaucoup de choses sous ses ordres ?
Oui, vraiment. (J’ai) Beaucoup de respect pour cet homme. En tant que joueur et en tant que coach. Je pense qu’il mérite de décrocher ce titre en EuroLeague en tant que coach. On apprend tous les jours en étant avec lui tous les jours. Il m’a beaucoup aidé cette saison compliquée. Directement, il m’a fait confiance quand je suis arrivé. Il m’a lancé dans le bain. Je lui en serai toujours reconnaissant. Donc, (j’ai) beaucoup de respect pour ce type-là.
Un peu sur ton profil, il y a un Nigel Hayes-Davies qui fait une saison formidable. Comment c’est de jouer à ses côtés? Est-ce que tu apprends, justement, encore une fois, d’un joueur comme ça ?
Bien sûr, bien sûr, j’apprends. Et surtout que, humainement, c’est un gars incroyable. Donc, oui, c’est un gros bosseur pour un gros bosseur. Je ne suis pas surpris de ce qui lui arrive. Même pour les 50 points (contre l’ALBA Berlin le 29 mars, NDLR), il les mérite amplement. Il travaille tous les jours pour atteindre ses objectifs. C’est le genre de joueur qui m’inspire. Je suis très honoré de pouvoir aider être la rotation de ce genre de joueur.
Le but pour toi, c’est quoi ? C’est de revenir ici avec cette fois un impact sur le terrain ?
Oui, j’espère. Franchement, j’ai montré de quoi je pouvais être capable. J’ai montré ce que je pouvais performer dans cette équipe. Pourquoi pas faire partie du projet de la saison prochaine ? En tous les cas, ça aura été une grande expérience. Je l’aurais vécu pleinement. J’en aurais profité jusqu’à la dernière seconde.
Tu penses qu’il y a un peu plus de respect te concernant sur tes capacités à jouer en EuroLeague après avoir joué au Fenerbahçe ?
J’espère bien. Avec l’ASVEL, on a pu voir que, même si j’ai manqué de constance sur les années en EuroLeague, j’ai quand même montré des bonnes choses par moment, quand l’équipe allait plutôt bien. Donc, oui, j’ai montré que je pouvais être un bon joueur d’EuroLeague. Donc, je n’ai aucun doute sur ma capacité à pouvoir jouer à ce niveau.
A Berlin,
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