Absent du déplacement à Nancy, Petr Cornelie disparait progressivement de la rotation de l’AS Monaco
Petr Cornelie en ouverture du championnat à Saint-Quentin, l’une de ses deux seules apparitions de la saison
Que Sasa Obradovic ne fasse pas confiance à plusieurs joueurs de son effectif en EuroLeague, c’est un fait. Mais d’ordinaire, ces mêmes joueurs avaient toujours la possibilité de se dégourdir les jambes au cours du week-end en Betclic ÉLITE. Pour Petr Cornelie (2,11 m, 29 ans), ce n’est plus vraiment le cas…
S’il disposait encore d’un vrai rôle l’an dernier (43 matchs en championnat à 17 minutes de moyenne, 28 en EuroLeague), l’intérieur alsacien paye cette saison le replacement chronique du capitaine Donatas Motiejunas au poste 4. Avec les présences également de Jaron Blossomgame, homme de confiance d’Obradovic, et Vitto Brown, auteur de quelques flashs (14 points contre Bologne puis 18 face à Cholet), sur la même position, le technicien serbe ne peut plus, ou ne veut plus, trouver du temps de jeu pour l’international français, vice-champion olympique en 2021.
Seulement 21 minutes cette saison
Ainsi, pour la deuxième fois d’affilée en Betclic ÉLITE, Petr Cornelie ne sera pas sur la feuille de match. Au même titre que Mike James et Jordan Loyd, préservés eux, l’ancien joueur du Real Madrid n’a pas été convoqué pour le déplacement à Nancy ce samedi soir (à 20h30). Contre Cholet la semaine dernière, il avait déjà pris place dans les tribunes de Gaston-Médecin tandis qu’il avait été le seul à ne pas jouer face à La Rochelle le 12 octobre, alors que deux Espoirs (Taiga Okada et Clarence Fondeur-Massamba) avaient vu le parquet.
En tout, Petr Cornelie a simplement disputé deux rencontres cette saison : 4 minutes en ouverture à Saint-Quentin puis 17 à Villeurbanne (4 points, 5 rebonds, 1 passe décisive et 1 interception) lors de la 3e journée de Betclic ÉLITE. Un temps de jeu qui ne colle pas vraiment à ses émoluments, lui qui figurait dans le Top 10 des salaires du championnat l’an dernier selon BasketEurope avec 700 000 euros de revenus annuels… Mais à l’heure actuelle, un départ n’est toujours pas dans les tuyaux.
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