Victor Wembanyama : « Cette semaine à Paris a été incroyable »
Malgré la large défaite, Wembanyama avait le sourire aux lèvres
Victor Wembanyama (2,24 m, 21 ans) aura fait le boulot jusqu’au bout. Malgré la frustration d’un deuxième match raté, avec la plus grosse défaite des San Antonio Spurs à la clé (98-136), une deuxième mi-temps où il n’aura pas réussi à peser (3 points à 1/5), Victor Wembanyama s’est présenté devant les nombreux journalistes présents à Bercy pour revenir sur les NBA Paris Games. Voici ses déclarations sur place :
Avant qu’on passe aux questions, je voulais souligner à quel point cette semaine a été incroyable. Je viens de voir ma famille, je ne veux pas rendre ça émouvant… Mais tout le monde a contribué à rendre cette semaine incroyable, même vous [les journalistes]. Je voulais remercier tout le monde. Tout cela contribue à rendre notre sport meilleur, et à me rendre heureux au bout du compte. Donc merci. [sourire]
Victor, quand tu prends un peu de recul sur cette semaine avec tout ce qu’il s’est passé, qu’est ce qu’elle va t’apporter le plus ?
Elle va m’apporter une bonne piqûre de rappel que le public français est derrière nous. Et puis mentalement ça fait du bien de retrouver ses racines et revoir sa famille.
Es-tu heureux de ton séjour à Paris ?
Très heureux. Ça n’a pas de prix. En milieu de saison comme ça, ça va permettre de carburer pour le reste de la saison. Ce sont des gens que je ne verrai pas ces prochains mois, qui ne peuvent pas forcément voyager, donc ça va grandement me servir. Et puis même en tant qu’équipe, je pense qu’on a grandi pendant ce voyage.
Avant d’arriver en NBA, tu disais que tu pouvais encore marcher dans la rue sans qu’on te reconnaisse. Un an et demi plus tard, quelle différence vois-tu ? As-tu l’impression d’être entré dans le cœur des Français ?
Ce n’est pas vraiment une question que je me pose, parce que je pense que c’est quelque chose qui se fera naturellement. Avec le public français c’est une aventure qui se compte en dizaine d’années, et pas en un an et demi. Il n’y a rien qui presse. Sinon, marcher dans la rue est possible au Chesnay, mais à Paris un peu moins [sourire].
Tu savais que cette semaine serait une célébration pour toi, pour les Spurs, pour le basket… Il y a-t-il quelque chose qui t’a surpris positivement, qui était encore mieux que ce que tu avais imaginé ?
J’ai fait de mon mieux pour rendre cette semaine spéciale pour mon équipe, ma famille et mes amis. Mais les gens arrivent encore à me surprendre, à prouver que je compte pour eux. C’est inestimable.
La Marseillaise a été chantée a cappella par moments, est-ce que tu as apprécié ?
La NBA essaie toujours de nous aider à nous sentir bien. J’apprécie l’effort, mais j’ai toujours ce regret que nous n’ayons pas pu chanter l’hymne totalement a cappella comme on le fait avec l’équipe nationale. Même si les chanteuses étaient incroyablement talentueuses.
Que retiens-tu de tous ces moments de partage cette semaine, à Nanterre, au Chesnay, avec tes proches, tes fans, tes coéquipiers… ?
J’en retiens que ça m’a fait grandir. Ça fait énormément de bien à l’âme. Plus qu’au joueur, ça fait du bien à la personne qui est derrière.
"This week was amazing." 🥹
An emotional @wemby on this week in Paris 🇫🇷#NBAParis Games presented by @TISSOT https://t.co/gcZqdNCHLh pic.twitter.com/gHBpXLWVsO
— NBA (@NBA) January 25, 2025
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