Au cours de son incroyable parcours, Mehdy Ngouama a connu de nombreux clubs et donc de nombreux coaches. Ce qu’il décrit comme son « instinct de survie » l’a amené à souvent prendre ne nouvelle direction. Mais à chaque fois, il a cherché à se lier à son coach. Des coachs dont il énumène les noms* et qui lui « ont apporté quelque chose, c’était des étapes ». Pour mieux comprendre Mehdy Ngouama, on est allé à la rencontre de certains d’entre eux.
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Fred Magbotiade
Fred Magbotiade a côtoyé Mehdy Ngouama a ses débuts dans le basket. Les deux hommes sont restés en contact au point que Mehdy Ngouama est aujourd’hui le parrain de la « Sport études Academy » de Paris, programme géré par Fred Magbotiade.
Leur parcours ensemble
« J’ai rencontré Mehdy à l’époque où il était au CSP 19, en benjamin. J’ai pris l’équipe benjamin au Paris Basket Racing et je lui ai demandé de nous rejoindre. J’avais discuté avec sa maman et son coach Philippe Pronier. Il est venu au Racing. C’était un joueur qui avait déjà des qualités. Par contre il était de petite taille et n’était pas prévu du tout pour le haut-niveau. Mais il avait une grosse détermination depuis tout petit. Au Pôle, ils ont été surpris de le voir en équipe de France derrière.
Au Racing, il a fait son année benjamin. Il dominait quand même assez car il était technique et allait vite. Il était en concurrence avec un Dylan Cham (passé par l’URB notamment, avant d’arrêter sa carrière à la suite de trois ruptures des ligaments croisés du genou, NDLR) qui jouait à Nanterre. Il avait été déçu de ne pas avoir été pris au Pôle parce qu’il avait fait une bonne année. Après il a joué en U15 région avant de passer en U15 ÉLITE. Il travaillait fort. Il a finalement intégré le Pôle à la fin de la saison U14.
Il a choisi de jouer à Villemomble l’année de la fusion du Paris Basket Racing et de Levallois, du côté associatif. Je suis originaire du 93 donc je n’avais qu’une envie c’est d’y retourner et de reprendre la formation. Mehdy m’a appelé pour me dire qu’il voulait rester avec moi. Je lui ai dit qu’on n’aurait pas forcément le dossier U15 ELITE. Finalement on l’a eu.
Fred Magbotiade (photo : DR)
Des liens forts
Ce qui m’a vraiment touché de sa part c’est que… Vous savez avant le dossier (pour jouer en championnat de France, NDLR), c’était sous forme de points. Un joueur de l’équipe qui entrait au Pôle, c’était 8 points. Ils prenaient le 75 premières équipes qui avaient le plus grand nombre de points. En juin, on n’était pas dans ces 75 équipes quand elles ont été révélées. On a fait appel et le résultat de l’appel était fin juillet. Mehdy a attendu fin juillet pour être sur que l’on n’ait pas le dossier ou qu’on avait le dossier pour faire son choix. Cette fidélité… je me suis dit, ce n’est pas un gamin comme les autres. Il est resté sans club durant tout l’été quasiment ! Et on a fait une bonne saison en U15 ÉLITE avec une équipe qui se construisait. Il en a été leader.
Fidèle ou pas fidèle, j’accompagne les joueurs car je pense qu’à travers le basket ils peuvent apprendre des valeurs et devenir des hommes respectables. Il y a la technique et la lecture de jeu, mais c’est surtout ça l’idée.
Quand on coache des jeunes, surtout la région parisienne, on les accompagne brièvement sur la gestion des émotions. On est dans l’urgence. L’urgence c’est de gagner le match du week-end. Si tu ne gagnes pas, tu vas en deuxième division. On n’a pas de temps à passer avec les jeunes, sauf dans la voiture. Mehdy est très famille.
C’est son éducation. Sa maman quand elle dit quelque chose, elle va jusqu’au bout. Quand on est entraîneur, on sait que l’ingratitude fait partie du jeu. Les joueurs vont toujours là où le vent les emmènent. Ils trouveront toujours mieux. A cette époque, Paris-Levallois était mieux. Nanterre était mieux. Mais il a quand même voulu rester avec moi pour un dossier qui se construisait.
Son tempérament
Je crois que sa relation avec son papa s’est bien améliorée. Grandir juste avec une maman qui élève trois garçons et une grande sœur, c’est un point déterminant pour lui. Quand il était aux Etats-Unis, il avait peur (pour eux). Quand il fallait passer le cap, il y a toujours eu des personnes qui lui ont mis des bâtons dans les roues. […] Si on lui ment à Mehdy, il va remettre beaucoup de choses en question. »
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Guillaume Vizade
Guillaume Vizade a coaché Mehdy Ngouama à Vichy-Clermont (Pro B) en 2018-2019. Mais les deux hommes se sont rencontrés bien avant :
« Je le connais depuis 2012. On a passé un été ensemble aux Etats-Unis. Il a joué dans notre AAU. On passait quatre à cinq semaines aux Etats-Unis. Trois semaines et demi à Vegas où on entraînait les jeunes, plus une participation à deux ou trois tournois AAU. On avait des jeunes volontaires pour partir et d’autres avec lesquels on essayait d’avoir des projets sociaux. On trouvait des financements pour les aider à venir, à partir etc. On a beaucoup de joueurs qui sont en Europe, en Jeep ELITE, en NBA (Clint Capela) qui sont venus dans nos programmes. On les sollicite pour avoir des bourses d’été. En face, on monte le programme, des cours de soutien, d’anglais, de l’entrainement, de la compétition… C’était son projet perso de vouloir partir aux Etats-Unis. Il nous avait sollicité, il avait fait la moitié du chemin, on a fait l’autre moitié avec l’investissement de différents joueurs, notamment Yohann Sangaré, pour aider à sa venue.
Suite à ses prestations, il a été sélectionné dans la Team Africa pour le Adidas Nation. L’entraîneur de l’équipe était Babacar Sy, moi j’étais son assistant. C’est moi qui entraînait l’équipe AAU durant l’été. Au départ, Mehdy ne faisait pas partie de l’équipe. Il y avait Sidy N’Dir, qui est aujourd’hui à Antibes, il y avait aussi Renathan Ona Embo. Mehdy a été performant durant le mois de juillet avec nous, on a une place qui s’est libérée dans l’effectif et il est venu. Durant deux années, il a été très performant avec nous à la Adidas Nation. C’est comme ça qu’on a développé notre relation. En 2017, il a signé à Denain quand on avait déjà donné notre accord à Grégory Bengaber. Ça a retardé le fait qu’il vienne (à Vichy).
Les points forts de Mehdy Ngouama
Il exprimait déjà deux qualités qu’il reproduit aujourd’hui. La première était sa capacité à matcher l’adversité. Peu importe qui on lui mettait en face, il démontrait sur les oppositions, alors qu’il était contre les top joueurs des États-Unis, qu’il répondait présent dans l’opposition. Je le mettrais surtout au crédit de sa force mentale. Même s’il peut paraître parfois vouloir aller un peu trop vite dans certains de ses objectifs, le fait qu’il regarde tout le monde dans les yeux… C’est une véritable qualité, notamment pour un jeune meneur français, d’avoir ce trait de caractère. Et la deuxième chose c’est ce que c’est un athlète bien plus abouti que les joueurs de basket. Le fait qu’il ait été à l’école d’athlétisme, qu’il était très performant dans plusieurs disciplines, fait qu’il a une motricité qui est au-dessus de la moyenne. En terme d’acquisition technique, il suffit de lui montrer quelque chose pour qu’il soit capable de copier, de faire… Ça c’est une grande richesse. Il va continuer de progresser pendant très longtemps. Il a encore beaucoup d’upside. Il a un moteur, quelque chose dans le ventre, et en plus en terme de motricité, il a un talent, il saute des deux pieds, il finit des deux mains à pleine vitesse. Il arrive à transférer de la vitesse au sol vers de la vitesse aérienne… Ce sont des choses qui quand même interpellent. Pour l’avoir vu contre certains joueurs qui sont aujourd’hui en NBA, il était dans des prédispositions qui lui permettaient d’exister. De spliter un écran et d’aller attaquer un mec dans les airs, de faire des choses qui sont réservées à des athlètes ++.
Mehdy a une grande passion pour le jeu. Parfois, on s’interroge si les joueurs ont un lien particulier (avec le jeu). Je pense que le basket pour lui a vraiment sauvé sa vie. C’est réel pour lui. Le sport en général lui a permis de tenir.
Ses difficultés émotionnelles
Il n’était pas outillé. Le fait qu’il ait un parcours non linéaire, ça a certainement fait qu’il n’a pas pu se stabiliser dans la durée. A chaque fois il changeait d’environnement, environnement à (JuCo Floride) je pense que ce n’était pas suffisamment stable pour qu’il progresse à ce niveau-là. Il a progressé en autonomie dans la vie on va dire mais pas trop sur le terrain. Il était encore loin de pouvoir gérer ses émotions. Je pense que son année avec nous (à la JAVCM) l’a beaucoup aidée. Déjà il s’est aidé lui même, parce qu’il s’est stabilisé dans ses routines de travail, dans sa manière de vivre. Je pense aussi que le rôle qu’il a eu, qui a été grandissant au fur et à mesure de l’année, notamment dans les moments clés… En terme de minutes, c’était sensiblement la même chose, mais par contre les moments où il était sur le terrain, c’était différent. A la fin de l’année, il était clairement l’arrière qui prenait les responsabilités avec David (Denave), plus que notre meneur de jeu américain. Je pense que ça a été un facteur un peu déclencheur sur sa capacité à gérer certaines émotions. Tout n’est pas encore stabilisé mais il a avancé là-dessus. Et en même temps qu’il a avancé à ce niveau, il a avancé dans sa capacité à jouer les pick and rolls. Ce qui n’était pas toujours évident pour lui. C’était assez binaire dans sa manière d’aborder les choses. Pour lui, pour le mec avec qui il joue (le pick), mais les mecs autour il n’avait pas encore une appréciation encore globale du jeu, de la position de meneur de jeu… Il sera toujours un peu combo dans son profil. Mais il a progressé au cours de l’année dans cet aspect.
Avec un gamin comme lui que je connais depuis qu’il a 15-16 ans, très souvent on discutait d’autre chose que du basket. Pour gérer ses émotions, ce dont il a le plus besoin, ce sont ces conversations là. Il attend ça parce qu’il ne veut pas lui être réduit au simple fait d’être juste basketteur. Il veut être plus que ça.
Son départ de Vichy-Clermont
Son projet à lui était d’aller en Jeep ELITE. Avec la relation qu’on avait, j’ai pu lui donner une deadline en lui disant : « tu es toujours notre priorité ». On voulait le signer deux ans, comme premier meneur, la proposition a été faite – mais par contre j’avais décidé d’avancer sur d’autres postes, qui à perdre quelques options sur le meneur de jeu pour lui laisser une porte ouverte s’il ne trouvait pas quelque chose en Jeep ÉLITE. Il ne l’a pas trouvé mais je lui ai dit « si ton projet est d’aller en Jeep ÉLITE à 200%, est-ce que tu es prêt à ne pas avoir de club sur le mois de juillet ? » Il a voulu affirmer ça. Après, il a eu Monaco sur la période de préparation. Nous on était très satisfait de lui. Plus globalement au club, encore plus satisfait dans son investissement vis à vis des fans, des sponsors, de l’équipe… Tous les voyants étaient vraiment au vert pour que l’on continue.
Sa participation dans la vie de groupe
C’est un mec généreux. Il veut amener de l’énergie au quotidien, il est souriant, il veut faire en sorte que tout le monde soit dans de bonnes dispositions. Il arrivait le lundi matin en ayant la banane, peu importe le résultat. Il a eu cette volonté de rebondir. Le jour où il ne l’est pas, il suffit de lui donner une petite attention pour le faire repartir. Ça c’est positif. C’est un extraverti mais en même temps il cache beaucoup de sensibilité. Il peut être complexe par moment mais il est vraiment très attachant, au-delà d’un joueur classique. Il attend de la relation avec son entraîneur, avec ses coéquipiers, avec le jeu, bien plus qu’un joueur normal.
Sa marge de progression
Pour s’affirmer en Jeep ELITE, je pense qu’il faut qu’il arrive à gérer les moments creux. Quand il a des moments où il arrive à exprimer sa créativité, son explosivité, son adresse… Où il arrive à être dans le rapport de force, où il a de la réussite, je pense qu’il n’a pas de mal à s’affirmer comme un joueur français qui pourra évoluer sur une période en Jeep ELITE. Maintenant, les soirs où ça fonctionne moins bien, c’est là qu’il a encore des progrès à faire sur le fait de laisser le jeu venir à lui, d’être un petit plus patient, un peu plus constant sur certains de ses fondamentaux. S’il veut devenir un joueur majeur en Jeep ELITE, plutôt qu’un dynamiseur, il doit gérer ces moments creux. Je pense qu’il a le talent pour, s’il veut être un plus que ça il faut qu’il apporte de la stabilité dans ces moments creux.
Pour moi, c’est comme s’il était un 97 ou 98, surtout à ce poste de meneur. Vu le peu de temps qu’il a eu à jouer dans ce rôle-là, même en combo, sur les 2-3 prochaines années il peut encore passer des caps. Il peut aller loin ! En plus, il va prendre en maturité. Le fait qu’il soit déjà père le fait avancer. »
Guillaume Vizade sur le banc de Vichy-Clermont (photo : Sébastien Grasset)
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Mike Happio
En arrivant à l’ESSM Le Portel, Mehdy Ngouama a rencontré Eric Girard. Mais aussi l’un de ses assistants, Mike Happio, qui crée une relation particulière avec le meneur de jeu.
« Mehdy je l’ai découvert cette saison. Je suis arrivé en tant que deuxième assistant d’Eric Girard. Dans mon approche du métier d’entraîneur, je mets beaucoup l’humain en avant. J’ai beaucoup observé Mehdy. C’est quelqu’un qu’il faut canaliser. Il peut vite péter les plombs quand quelque chose ne lui convient pas. Il faut vite trouver les solutions pour lui faire comprendre que s’il réagit comme ça, ça va plus le desservir que le servir. Il faut lui faire comprendre que dans la vie il y a certaines étapes et qu’il faut prendre le temps de valider certaines étapes pour avancer. Grâce à ma formation, au DES-JEPS – DEPB, j’ai pu avoir des outils de travail comme Comcolors et MBTI (Compassionate Mind Fondation France) je l’ai utilisé avec mes jeunes. C’est ce que je remets en place avec Mehdy. J’essaye de lui faire voir et analyser certaines choses. Qu’il voit sa personne autrement que dans le négatif. J’ai l’impression que ça a un impact. Mais je ne peux pas dire qu’il commence à être meilleur grâce à ce travail. Il faudrait que ça soit un travail sur 2-3 ans pour pouvoir dire que c’est le fait de ce travail qui lui a permis de changer. On a beaucoup de discussions, il se confie pas mal, on échange sur l’extra-basket. Je pense que ça lui fait du bien cette stabilité et d’avoir un repère de quelqu’un qui lui permette de dire « ouf », « ça va aller », « je suis d’accord avec toi pour ça »… Il y a ce rôle là que j’ai. Je pense que Georgi Joseph a un peu ce rôle de grand frère dans le groupe. Tout ça lui fait du bien. Ça lui permet d’être plus canalisé dans son jeu et de sa personnalité.
Sa grosse ambition
La visualisation de son projet : là où il veut aller et la vitesse où il veut y aller. Tous les basketteurs ont une ambition. Surtout à 25 ans, il estime qu’il peut aller chercher quelque chose de plus. A des moments, le manque de patience fait que tu deviens quelqu’un d’irritant ou irritable. Il faut lui faire comprendre qu’aujourd’hui il est dans une étape. Une étape de sa vie. Une étape dans laquelle il stabilise son jeu. Une étape où il est en train de se faire connaître. Mehdy avec toutes les qualités athlétiques qu’il a, avec toute l’expérience qu’il a eu aux Etats-Unis, ce n’est pas un joueur référencé en Jeep ELITE. Aujourd’hui, il a la chance d’être à Le Portel, où il joue dans une équipe qui fonctionne bien pour le moment. Aujourd’hui, il doit être patient : c’est sa première vraie expérience en Jeep ELITE même s’il a a joué à Nanterre. C’est un jeune qui a confiance en son potentiel mais du fait qu’on ne lui donne pas tout tout de suite, à des moments il s’énerve, et même il perd confiance en lui. Il peut se dire « si je ne joue pas c’est que je suis nul, si on ne m’a pas donné la balle à ce moment-là c’est qu’on ne me fait pas confiance. » C’est tout cette frustration là qui fait que ça peut être un joueur talentueux comme un joueur qui peut partir au quart de tour. J’essaye de lui faire prendre conscience que le négatif attire le négatif et de se dire qu’il faut être plus positif. L’échec existe mais de l’échec on doit tirer les leçons. Il ne faut pas répéter la même erreur deux fois de suite.
Sa relation avec Eric Girard
Un homme de caractère ne peut être dirigé que par un homme de caractère. Je pense qu’ils se sont bien trouvés, c’est plus que positif. Même si Mehdy a eu des moments de doute sur lui. Avec les temps d’échange que je mets en place sur ce qui est travail sur sa confiance. L’assistant est là pour aider le coach et surtout l’équipe. Mehdy trouve que ça lui fait beaucoup de bien. Le but du jeu est que le joueur puisse performer.
Comment passer un cap ?
Il doit progresser sur la stabilité de son tir et sur le contrôle du jeu. Mehdy c’est un athlète avant tout. Il est capable de vite monter la balle, d’avoir des coups d’éclat. Il doit dissocier à quel moment il doit vite, à quel moment il doit jouer plus lentement, dans la gestion du jeu… C’est encore un axe de travail à développer. Ça viendra avec sa gestion de ses émotions. Pour moi, il sera un bon joueur référencé quand il se connaîtra lui même. Je pense que les joueurs de très haut-niveau se connaissent. On a le droit de péter les plombs. Mais Mehdy ne sait pas encore à quel moment le faire. Quand il connaîtra ses forces, qu’il les mettra tout le temps en avant – parce que c’est un joueur qui peut défendre fort, qui est très, très bon sur les 1 contre 1, très rapide, il peut amener du tir mid-range, il ne le fait pas tout le temps – quand il aura pris la question de tout ça, il ne se posera plus la question d’être un joueur référencé en Jeep ELITE. Il le sera tout simplement.
C’est un homme avec un très grand cœur. Le fait qu’il soit frustré tout le temps. C’est parce qu’il veut faire plaisir à tout le monde. Quand on va lui dire quelque, il va le prendre négativement. Il a tellement peur de mal faire, dès qu’on lui dit quelque chose à chaud, il le prend négativement. C’est sa personnalité qui est comme ça. J’espère pour lui que quand il aura passé ce cap-là, qu’il fera une très, très belle carrière. C’est tout ce que je lui souhaite. »
Mike Happio aux côtés d’Eric Girard et Jacky Perigois (photo : ESSM Le Portel)
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*Au cours de son parcours, Mehdy Ngouama a connu diverses expériences. Il a listé tous les coachs qui l’a côtoyé en France depuis benjamin (U13).
- 2006-2007, Benjamin 1ère année, CSP19 : Philippe Pronier
- TIC, Sélection de Paris : Nicolas Dusseaux
- 2007-2008, Benjamin 2e année : PBR, Fred Magbotiade
- 2008-2009, Minime 1ère année: PBR, Guy Poirier
- Pôle espoir IDF : Eric Goffic
- 2009-2010, Minime 2e année : Villemomble, Fred Magbotiade (et rencontre avec Julien Martin qui était coach cadet à l’époque)
- 2010-2011, Cadet 1ère année : Villemomble, Karl Le Polles et Xavier Wemmert
- 2011-2012, Cadet 2e année : Nanterre, Charles Dubé-brais
- Eté 2012, Adidas Nation
- 2012-2013, Cadet 3e année et Espoirs : Nancy, Pierre Verdiere et Mathieu Latard
- 2013, Équipe de France U18 : Tahar Assed-Liégeon
- Eté 2013, Adidas Nation
- 2013-2014, Espoirs : Nancy, Pierre Verdiere
- 2014 à 2016, JuCo : Chipola College à Marianna (Floride)
- 2016-2017, NCAA : Alabama State (saison blanche)
- Préparation physique avec Laurent Norbal
- 2017-2018, Pro B : Denain Voltaire, Rémy Valin
- 2018-2019, Pro B : Vichy-Clermont, Guillaume Vizade
- Etat 2019, camp NBA : Oklahoma City Thunder
- Présaison 2019-2020, Jeep ELITE : AS Monaco, Sasa Obradovic
- Octobre 2019, Pro B : Souffelweyersheim, Stéphane Eberlin
- Novembre 2019-2020, Jeep ELITE : Nanterre 92, Pascal Donnadieu*¹
- 2020-2021, Jeep ELITE : Le Portel, Éric Girard*¹
*¹ Mehdy Ngouama a voulu souligner l’impact des assistants Franck Le Goff – « qui m’a énormément épaulé durant ma transition à Nanterre 92 » – et Mike Happio – « qui travaille avec moi cette année sur l’aspect psychologique et sportif ».
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