La Franco-Américaine Sarah Strong a mené UConn à son 30e titre dans la conférence Big East

Sarah Strong et UConn veulent être championnes NCAA 2025
UConn a une nouvelle fois démontré son statut de place forte du basketball universitaire féminin en remportant son 12e tournoi consécutif de la Big East Conference et le 30e de son histoire, battant le record de titres de conférence pour un programme de NCAA DI. Au sein d’une équipe menée par la star Paige Bueckers, une autre joueuse attire tous les regards : Sarah Strong. La Franco-Américaine a réalisé un tournoi exceptionnel, confirmant son statut de freshman décisive pour les Huskies.
Un impact immédiat pour sa première saison
Recrue n°1 du pays en 2024, Sarah Strong n’a pas tardé à justifier les attentes placées en elle. Avec des moyennes de 16,1 points à 57,4% de réussite aux tirs (dont 37,5% à 3-points), 8,3 rebonds, 3,4 passes décisives, 2,4 interceptions, 1,6 contre et seulement 1,6 balle perdue en 28 minutes par match cette saison, elle s’est imposée comme l’un des piliers de l’effectif du légendaire Geno Auriemma. Sa polyvalence, sa vision du jeu et sa capacité à influencer chaque aspect du match en font une joueuse complète, capable de briller aussi bien en attaque qu’en défense.
Le coach des Huskies n’a pas tari d’éloges à son sujet : « Nous allons avoir besoin de Sarah comme elle a été tout le week-end si nous voulons aller au bout. Elle a répondu présente dans toutes les situations, et cela change tout pour nous. »
By a UNANIMOUS decision from our writers, @UConnWBB’s Sarah Strong is our 2024-25 women’s college basketball Freshman of the Year 🏆 pic.twitter.com/WXcqezDePZ
— The Athletic (@TheAthletic) March 5, 2025
Un Big East Tournament de haut vol
Durant le tournoi de la Big East, Strong a enchaîné les performances de haut niveau. Face à Villanova en demi-finale, elle a signé 20 points et 16 rebonds. En finale contre Creighton, elle a livré une prestation complète avec 13 points, 11 rebonds, 6 interceptions, 4 passes décisives et 3 contres. Son apport des deux côtés du terrain a été déterminant pour permettre à UConn de s’imposer 70-50 et d’aborder la March Madness avec confiance.
Geno Auriemma a même affirmé qu’il était prêt à laisser Paige Bueckers sur le banc à certains moments, tant que Strong était sur le parquet : « C’est une joueuse qui donne l’impression d’être partout à la fois. » Le technicien natif de Montella dans le sud de l’Italie a d’ailleurs avoué qu’il pensait que Sarah Strong aurait du remporter le MOP (meilleure joueuse du tournoi) plutôt que la future n°1 de la Draft Paige Bueckers.
Geno Auriemma was asked about Paige Bueckers winning Big East Tournament Most Outstanding Player for a third time:
"I think Sarah (Strong) should've got it" 😂
Geno goes on to say: "This is quite an achievement by her." pic.twitter.com/lrIKuRInSO
— UConn on SNY (@SNYUConn) March 11, 2025
Objectif : le titre national
Avec l’arrivée de Sarah Strong, UConn semble mieux armé que jamais pour viser son premier titre NCAA depuis 2016. Dans une équipe déjà redoutable avec Bueckers et Azzi Fudd, la la fille de Danny Strong et Allison Feaster apporte une dimension supplémentaire qui pourrait faire la différence.
À seulement 19 ans, Strong montre une maturité impressionnante. Son expérience avec Team USA en 3×3 et son parcours atypique entre l’Europe et les États-Unis lui donnent un bagage rare pour une joueuse de son âge.
La March Madness sera un test grandeur nature pour elle. Mais au vu de ses performances récentes, il y a fort à parier qu’elle continuera à s’imposer comme l’une des toutes meilleures joueuses du pays au sein des Huskies (30 victoires et 3 défaites), qui sont classées troisièmes au ranking d’AP derrière UCLA (30 victoires et 2 défaites) et South Carolina (30 victoires et 2 défaites).
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