« On a vécu une semaine incroyable » – Valériane Ayayi sur le sacre de Prague au Final Six de l’EuroLeague

Quadruple championne de France, quatre fois victorieuse de la Coupe de France et certainement bientôt couronnée d’un 4e titre en République tchèque, le chiffre 4 semble définitivement le porte-bonheur de Valériane Ayayi. Alors, après trois participations au Final Four de l’EuroLeague, la 4e apparition aura été la bonne pour la capitaine des Bleues, enfin couronnée sur la plus grande scène européenne avec l’USK Prague.
« Ça fait des années qu’on travaille pour ce trophée »
À l’occasion de la première édition du Final Six, organisée à Saragosse, Valériane Ayayi (1,86 m, 30 ans) et ses partenaires ont battu successivement Schio et les deux équipes turques, Fenerbahçe et Mersin, pour s’offrir la 2e EuroLeague de l’histoire de l’USK (dix ans après le premier titre). Au micro de L’Équipe, la septuple médaillée avec l’équipe de France a confié sa joie d’enfin avoir pu remporter le trophée qui symbole le gratin européen.
« C’est une finale, on savait qu’on n’allait pas gagner de 20 points. C’est incroyable. Personne ne nous avait placées là. Nous, on y croyait, j’avais dit à mes proches que si on passait le premier match on irait au bout. C’est facile à dire après mais vous leur demanderez. J’avais confiance en ce groupe, on a vécu une semaine incroyable, on avait l’impression d’être en camp d’entraînement. Ça s’est vu sur le terrain. »
Valériane Ayayi a également évoqué le fait que la carrière de l’entraîneuse emblématique, Natalia Hejkova, prenne fin au terme de la semaine à Saragosse, a démultiplié l’envie de tout le groupe de lui offrir un dernier titre (une 6e EuroLeague) pour son départ. « On avait à coeur de finir bien, ça fait des années qu’on travaille pour ce trophée. »

L’objectif désormais pour Valériane Ayayi va être de terminer sa collection de quatre à la suite avec un nouveau titre dans le championnat tchèque. Avant de se tourner très rapidement vers la préparation de l’EuroBasket avec l’équipe de France. Et après le premier titre européen de sa carrière, pourquoi pas une première médaille d’or avec les Bleues ?
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