La LNB instaure une Luxury Tax en Betclic ÉLITE
Mise à jour : Alain Béral ayant plaidé « une erreur » auprès de l’AFP, il n’y aura pas de Salary Cap en Betclic ÉLITE, soit aucun plafond salarial. Seule une Luxury Tax va rentrer en vigueur.
(Article d’origine) : En vigueur depuis la saison 1984/85 en NBA, le plafond salarial va devenir la norme en Betclic ÉLITE à partir de la saison prochaine, pour au moins trois ans. À l’unanimité, les membres du Comité Directeur de la Ligue Nationale de Basket (dont plusieurs représentants de clubs, y compris Gaëtan Muller, président délégué de l’ASVEL) ont décidé la semaine dernière de voter l’instauration d’un Salary Cap, accompagné d’une Luxury Tax. Une proposition émise dans le but de protéger l’équité entre les différents clubs de Betclic ÉLITE, à l’heure où les budgets et masses salariales de certaines équipes suivent une courbe météorique de croissance.
+60% de masse salariale en un an pour Monaco
Concrètement, un plafond de la masse salariale sera défini par la ligue, et les clubs le dépassant payeront une taxe de pénalité, appelée Luxury Tax, proportionnelle à leur excès. Cela sera aussi le cas si la part de la masse salariale sur le budget sera supérieure à un pourcentage fixé sur recommandation de la DNCCGCP. Bien sûr, inutile de chercher très loin le principal club ciblé par cette mesure, appelée à être testée jusqu’à la saison 2025/26 : il s’agit de l’AS Monaco, devenu hors-catégorie financièrement pour la Betclic ÉLITE, notamment grâce au système fiscal différent de la Principauté. Cette saison, le club dirigé par le milliardaire Aleksej Fedoricsev a fait augmenter sa masse salariale de 60% (contre 25% pour la deuxième plus grosse évolution positive), passant à 10,8 millions (record historique du championnat). De même, alors que la masse salariale représente globalement le tiers d’un budget en Betclic ÉLITE, la Roca Team a fait exploser ce pourcentage à 52%. Mais cette mesure n’empêchera certainement pas Monaco de continuer à se développer financièrement. Sauf que pour cela, il faudra payer encore plus, ce qui constituera potentiellement un frein en EuroLeague face à des concurrents qui ne seront pas exposés à de telles sanctions sur la scène nationale. À moins que les gros joueurs concernés ne finissent par être embauchés que pour les joutes européennes, ce qui serait tout sauf une bonne nouvelle pour le basket français…
That feels a lil personal lol
— Mike James (@TheNatural_05) April 13, 2023
L O L 🤦🏾♂️ @LNBofficiel https://t.co/z8GaifKSov
— Jordan Loyd (@mrjloyd) April 13, 2023
Commentaires