La JL Bourg traverse sa pire série à domicile depuis dix ans
Le trio Benitez – Courby – Ayayi lors de la défaite jeudi soir contre Valence
Il n’y a pas de honte, ni de scandale, à s’incliner successivement contre Valence et l’AS Monaco en trois jours. Le problème, pour la JL Bourg, c’est que ces deux défaites de rang à domicile ont étendu sa funeste série à domicile. Depuis six semaines, et le 15 octobre (67-63 contre le Türk Telekom Ankara), les hommes de Frédéric Fauthoux n’ont plus connu les joies de la victoire à Ékinox, battus lors de leurs cinq dernières sorties à la maison, avec 98,8 points encaissés par rencontre.
Les cinq défaites consécutives de la JL Bourg à domicile :
- 19 octobre : défaite 88-91 contre Dijon en Betclic ÉLITE
- 30 octobre : défaite 88-91 contre l’Aris Salonique en EuroCup
- 2 novembre : défaite 89-96 contre Strasbourg en Betclic ÉLITE
- 28 novembre : défaite 96-107 contre Valence en EuroCup
- 1er décembre : défaite 94-109 contre l’AS Monaco en Betclic ÉLITE
« Pas spécialement d’inquiétude »
« On est conscients que cela fait longtemps qu’on n’a pas gagné à domicile », soufflait Joël Ayayi dimanche soir, pourtant exemplaire lors du revers face à la Roca Team. « Il n’y a pas spécialement d’inquiétude car on sait ce que l’on vaut et on travaille tous les jours pour progresser. Sauf qu’à un moment donné, c’est un sport où il faut des résultats. » Or, cela faisait exactement dix ans que la JL Bourg n’avait plus connu une telle série à domicile. « Comparons ce qui est comparable », plaide Frédéric Fauthoux. « Dans les dix dernières années, on n’avait pas forcément reçu des équipes comme Valence puis Monaco. Autant le match de Valence était décevant de notre part, autant il y a matière à aller chercher un nouveau départ dans celui de l’ASM. »
Entre novembre 2014 et janvier 2015, les Bressans avaient perdu sept matchs d’affilée à Ékinox, enceinte inaugurée moins d’un an auparavant : contre Gravelines-Dunkerque (71-79), le Paris-Levallois (76-84), Dijon (96-101), Le Mans (65-87), Nanterre (83-99), Châlons-Reims (62-81) et Orléans (75-98). Une série qui avait scellé, à l’époque, la fin de la carrière d’entraîneur de Frédéric Sarre. Surtout, la Jeu s’était retrouvée reléguée en Pro B au terme de l’exercice. Au moins, voilà un péril dont le club semble désormais préservé, même si l’on ne sait pas quand la mauvaise passe actuelle prendra fin… Mercredi, face à Hambourg ?
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