Recherche
Logo Bebasket
Recherche
Logo Bebasket
  • À la une
  • Mon actu
  • Betclic Élite
  • Pro b
  • National
  • Pro Basketball Manager
  • Coupes d'Europe
  • Équipe de France
  • Féminines
  • Interviews
  • Boutique

ITW Nathan Soliman : « Je veux progresser et me donner à fond »

Nathan Soliman est revenu sur sa participation au Young Star Game 2025, les récentes victoires du Pôle France en Nationale 1 et sa progression. Entretien.
ITW Nathan Soliman : « Je veux progresser et me donner à fond »

Nathan Soliman lors du Young Star Game

Crédit photo : LNB

À 15 ans, Nathan Soliman (2,01 m, 15 ans) est déjà considéré comme l’un des plus gros prospects de sa génération au monde. Présent au premier Young Star Game avec la Team Rigaudeau (7 points à 3/5 aux tirs et 3 rebonds en 17 minutes), vainqueur de cette édition 2025, le jeune talent du Pôle France a partagé son ressenti sur l’événement, son évolution en Nationale 1, ses axes de progression et son ambition pour 2025, avec en ligne de mire un possible EuroBasket U18 avec la génération 2007.

Une première expérience marquante

Pour sa première participation au Young Star Game, Nathan Soliman n’a pas caché son enthousiasme : « Franchement, c’était lourd ! Je suis content d’avoir été invité à cette première édition. Tout a été mis en place pour qu’on puisse se donner à fond, que ce soit l’organisation, l’hôtel, les structures… Mon premier objectif, c’était de prendre du plaisir, et c’est ce que j’ai fait. »

Face à des joueurs évoluant déjà au niveau professionnel, le jeune poste 3/4 du Pôle France n’a pas semblé impressionné. Habitué aux duels avec des adultes en N1, il a pris cette rencontre comme une nouvelle opportunité d’apprentissage. « Jouer contre des mecs qui sont déjà en Pro A ou en Pro B, c’est forcément un challenge. Mais moi, en N1, je joue contre des pères de famille, donc la différence d’âge ne m’a pas tant impacté. C’était surtout une manière de voir où je dois aller pour pouvoir performer au plus haut niveau. »

Une progression qui commence à porter ses fruits

Si son talent brut fait déjà l’unanimité, Nathan Soliman sait qu’il a encore du travail pour atteindre le niveau qu’il vise. « Moi, c’est surtout dans le fait de me donner à fond. J’ai du mal à aller à 100 %, je suis parfois dans la retenue. Après, baskettement parlant, je dois encore progresser sur mon dribble et mon tir. »

Mais ces dernières semaines, les progrès sont visibles. Avec deux victoires consécutives du Pôle France, dont une contre Tours qui l’avait emporté de 36 points à l’aller (107-71), la dynamique est positive. « On commence à mieux défendre, on se donne à fond, on met une autre intensité. Ça fait du bien de voir que ça paie. »

Sur un plan personnel, il sent également une montée en puissance. Il a cumulé 13 points à 5/14 aux tirs, 8 rebonds, 5 passes décisives, 4 balles perdues, 2 contres et 3 fautes provoquées pour 15 d’évaluation en 37 minutes contre Tours une semaine après son match record contre Poissy (20 points à 6/8 aux tirs, dont 2/2 à 3-points, 5 rebonds et 5 passes décisives pour  d’évaluation) « Ça fait cinq matchs que je sens que je commence à monter petit à petit. C’est encore insuffisant par rapport à où je veux aller, mais il faut aussi savoir reconnaître quand on progresse. »

Une approche différente avec François Péronnet

Depuis l’arrivée de François Péronnet à la tête du Pôle France, Nathan Soliman découvre une nouvelle approche du coaching. « C’est très différent de Lamine Kebe. Je ne peux pas dire qui est le meilleur, mais ce qui est bien, c’est qu’on est exposés à des styles variés. Dans le milieu pro, on doit être prêts à plusieurs types de coachs. » L’une des différences majeures, selon lui, est la gestion des émotions en match. « Il crie moins, surtout en match, et ça change beaucoup de choses. Il apporte du nouveau dans le jeu, c’est une approche différente. »

Objectif EuroBasket U18

Concernant ses ambitions pour l’année 2025, Nathan Soliman reste focalisé sur son évolution et les opportunités qui s’offriront à lui. S’il n’écarte pas la Coupe du Monde U19, son objectif principal reste l’EuroBasket U18 avec la génération 2007, avec laquelle il a déjà évolué à l’Euro U16 en 2023 et à la Coupe du monde U17 en 2024. « Pour l’instant, je me concentre sur les U18. On verra si une opportunité pour le U19 se présente, mais mon objectif reste de bien performer et d’apporter un maximum. »

Un événement enrichissant et une mentalité de compétiteur

Durant ce Young Star Game, il a également eu l’occasion de tisser des liens avec d’autres jeunes talents du basket français, notamment avec l’autre sensation de la génération 2009, Aaron Towo-Nansi (1,75 m, 15 ans). « Franchement, c’était cool de jouer avec Aaron. On s’est bien entendus sur le terrain, c’est un joueur très talentueux. »

Quant à l’exposition et la pression inhérente à un événement aussi scruté, Nathan Soliman garde la tête froide. « Je suis habitué maintenant à être observé. Les scouts, l’attention médiatique… Honnêtement, je fais abstraction de tout ça. Je suis concentré sur le terrain, et uniquement le terrain. Les propositions, les décisions, ce sont mes parents et mes agents qui gèrent. Moi, je dois juste progresser. »

Le début d’un parcours prometteur

Avec une mentalité axée sur l’apprentissage et une progression constante, Nathan Soliman continue de tracer son chemin vers le plus haut niveau. Son passage au Young Star Game a été une étape supplémentaire dans sa formation, lui permettant de se confronter à un contexte compétitif tout en mesurant le chemin qu’il lui reste à parcourir.

📌 L’AVIS DE VINCENT COLLET : « IL SE CONSTRUIT DANS LE BON SENS »

Vincent Collet, présent lors de l’événement, a souligné les progrès de Nathan Soliman et son évolution rapide :

« C’est un joueur qui se construit bien. Il a déjà un impact physique, mais il est en train d’ajouter des couches à son jeu, notamment dans sa prise de décision et son adresse. Il a encore du travail, mais ce qu’il montre en N1 et sur ce Young Star Game prouve qu’il est sur la bonne voie. Il a la bonne attitude et un potentiel énorme. »

Pour l’ancien sélectionneur des Bleus, la maturité de Soliman, aussi bien physique que mentale, est un facteur clé de son développement. « Il est déjà très solide pour son âge et il comprend le jeu. Maintenant, l’important sera d’affiner ses compétences et d’être encore plus consistant. Mais vu sa trajectoire, il va très vite atteindre un niveau supérieur. »

 

Commentaires


Veuillez vous connecter afin de pouvoir commenter ou aimer
Connexion
jeildo
Je ne comprends pas cette obsession de vouloir surclasser les joueurs en équipe de France jeunes pour avoir un second rôle au final. Ça serait bien qu’on lui donne les clés d’une équipe (U16 ?) pour voir ce qu’il a dans le ventre vraiment et tester son leadership.
Répondre
(2) J'aime
ryosanada
Je le ferais jouer avec les U16 cet été pour aider l'équipe à se qualifier pour la Coupe du Monde U17. Et puis un duo avec ATN serait sacrément excitant.
Répondre
(1) J'aime