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Comment Axel Julien a renversé son histoire avec la JL Bourg : « Je n’ai pas fait une erreur en venant ici »

EuroCup - Alors que son histoire avec la JL Bourg avait démarré de façon très douloureuse en 2021/22, Axel Julien semble complètement revivre avec le club burgien, engagé en finale d'EuroCup avec le Paris Basketball. Comment cela a-t-il pu être possible ? Le Varois répond.
Comment Axel Julien a renversé son histoire avec la JL Bourg : « Je n’ai pas fait une erreur en venant ici »

Ici contre l’AS Monaco début février à Ékinox, Axel Julien semble revivre après deux années difficiles à Bourg-en-Bresse

Crédit photo : Guilherme Amorin

Axel, vous voici en finale de l’EuroCup 2024 avec la JL Bourg. Pourtant, votre histoire avec le club avait particulièrement mal démarré…

Oui, la première saison fait partie des plus compliquées que j’ai vécu, avec ma deuxième année à Dijon où l’on a failli descendre. Là, on n’a jamais craint pour le maintien mais on était très loin des objectifs du club et surtout, personnellement, des objectifs que j’étais venu chercher. On avait bien commencé mais on a compris assez vite dans la saison que ça n’allait pas et ça a été 6-7 mois très difficiles à vivre. Ça fait partie des choses qui font grandir, j’ai dû en passer par là pour avancer.

Au début, le problème n’était pas que sportif… Il y avait aussi des soucis humains.

Exact. Et sportivement, beaucoup de blessures à des postes clés, des choix de joueurs sûrement pas adaptés à l’entraîneur, le coach qui n’arrivait pas à mettre en place les choses, sûrement des problèmes avec les dirigeants que nous n’avons pas vu, nous les joueurs. Plein de choses. En plus de ça, on avait l’EuroCup à gérer, qui est quand même une Coupe d’Europe qui est prenante. Quand ça ne va pas, c’est compliqué de se remettre la tête à l’endroit quand on a match tous les trois jours. C’est dommage d’avoir commencé comme ça.

« Je sais que je n’ai pas été à la hauteur »

Vous êtes venu à Bourg-en-Bresse pour Laurent Legname. Forcément, vous avez mal vécu son éviction ?

Dire que je suis venu que pour lui, je n’irais pas jusque-là. Mais c’est lui qui a quand même fait la bascule sur le fait de signer à Bourg. Après, il y avait aussi un projet super intéressant. Donc oui, je l’ai mal vécu, déjà pour lui. Pour les entraîneurs, c’est autre chose que les joueurs, il y a beaucoup de coachs pour très peu de place et ça met toujours un coup d’arrêt dans leur carrière. J’ai une relation spéciale avec Laurent, et je sais aussi comment ça s’est passé. Alors forcément, il a ses torts, on ne va pas se mentir, mais si on n’y arrivait pas, ce n’était pas que de son fait. J’étais triste parce que je voulais faire ces trois ans avec lui mais je n’ai jamais eu non plus l’envie de partir après son départ. J’avais l’impression de ne pas avoir réussi à faire ce que je voulais ici. C’était important pour moi de donner au club ce que j’avais prévu de faire : la JL m’a logiquement demandé si je voulais partir vu que Laurent n’était plus là, j’ai répondu que je voulais rester. Et depuis, tout se passe bien.

Votre image locale en a pourtant souffert. Ce n’est pas un secret que Laurent Legname n’est pas la personne la plus populaire à Bourg-en-Bresse et le public vous rattachait automatiquement à lui.

Jusqu’en avril 2022, Laurent Legname avait été le seul entraîneur d’Axel Julien dans le monde professionnel (photo : Jacques Cormarèche)

Les gens ont cette tendance à m’associer avec lui comme si j’étais la même personne. Ou que je n’étais là que pour lui… Je ne sais pas comment l’expliquer. Je ne regarde plus les réseaux sociaux mais on me rapportait que les gens n’étaient pas tendres avec moi, ce que je pouvais comprendre au niveau de mes performances. Après, je pense qu’au niveau de mes attitudes et de mon engagement, on n’a jamais pu me reprocher quoi que ce soit. C’est déjà le minimum à donner en tant que joueur. Je sais que je n’ai pas été à la hauteur l’année dernière, pour plein de raisons : la première, c’est de ma faute, c’est moi qui n’étais pas performant comme je l’aurais dû. Mais en même temps, un joueur peut avoir des trous, plus ou moins long. Je peux comprendre les critiques sur l’engagement ou le comportement car c’est quelque chose qu’on peut gérer. Sauf qu’on ne peut pas gérer le fait d’être performant tout le temps. Bien sûr que j’ai envie d’être bon tout le temps, bien sûr que j’aimerais mettre 20 points à tous les matchs (il sourit). Malheureusement, on ne choisit pas. Des fois, j’avais l’impression que c’était un peu injuste parce que j’ai toujours essayé de faire mon mieux. J’ai fait des mauvais matchs mais j’avais toujours l’envie de bien faire. C’est pour cela que la relation avec Freddy (Fauthoux) est très bonne maintenant car je pense qu’il a vu ça.

Entre vous, cela a été une construction sur le long terme : il vous a fallu six mois l’an dernier pour trouver votre place dans l’effectif…

C’est à peu près ça. Déjà, je ne savais pas à quoi m’attendre. Je suis arrivé dans un état un peu mouvementé avec la perte de mon père et la naissance de ma fille au cours de l’été. Je n’étais peut-être pas aussi préparé comme les années d’avant à cause de ça. Après, j’ai mis du temps à trouver ma place dans l’effectif. Au bout de quelques temps, j’ai vu qu’être avec Freddy, ce n’était pas pareil qu’avec Laurent. Le jeu offensif n’était pas calibré de la même façon. En plus de ça, mes performances n’étaient pas à la hauteur d’avant. Avec Freddy, on a vite compris que je serais beaucoup plus performant au poste 2. C’est pour ça qu’il y avait un autre meneur (JeQuan Lewis) avec Hugo (Benitez), que je serais utilisé en 2-1. Je savais que ce serait mieux par rapport au jeu proposé. En plus, j’ai vu assez tôt que l’équipe de cette année me correspondait mieux que celle de la saison dernière, qui avait beaucoup d’individualités et de mecs qui tenaient beaucoup la balle. Le ballon circule plus, il y a de la vitesse dans le jeu et c’est plus facile pour moi d’être performant comme ça.

« Je n’ai jamais été malheureux, je voulais juste mieux faire »

Y-a-t-il eu des discussions spécifiques pour s’apprivoiser avec Frédéric Fauthoux ?

Non, pas spécialement. On a eu très peu de discussions ciblées. Il n’y en a pas spécialement eu besoin pour qu’on se comprenne car on est similaires : on a grandi dans des petites villes, on a la même vision du basket. Ça a été assez facile et ça s’est bien passé. Le seul problème, c’est que je n’étais pas performant la première année. Mais il ne me l’a jamais reproché, il a fait preuve de patience. Je pense que c’est parce qu’il a vu que j’essayais, que je faisais les efforts, que j’ai toujours été à l’écoute. J’ai toujours fait ce qu’il a demandé, toujours voulu que l’équipe fasse au mieux. Dorénavant, on échange sur la tactique, il vient parfois me demander conseil ou je peux lui faire des suggestions. Si je n’étais pas bon, ce n’était pas pour le plomber parce que Laurent était parti : il a bien vu que j’essayais et que je voulais que l’équipe gagne.

Dans la psychologie d’un sportif, ce qui vous est arrivé à l’été 2022 avec la naissance de votre fille et le décès de votre père joue aussi forcément…

En début de saison dernière, Axel Julien a éprouvé de grosses difficultés (photo : Sébastien Grasset)

Je n’ai pas envie de rejeter la faute là-dessus. Parce que ce serait trop facile. J’estime que ce n’était pas ça le problème : j’avais d’autres choses à régler directement sur le terrain, la nouvelle équipe, le nouveau coach, qui étaient des plus gros facteurs que ça. Après, là ça a été un facteur important, c’est sur ma préparation d’avant-saison. J’étais chargé émotionnellement pendant toutes les vacances de par la naissance de ma fille, en juin, puis la maladie de mon père et son décès début août. Ça a beaucoup impacté ma préparation et je n’ai pas réussi à remettre la balance comme il fallait. C’est un facteur minime mais c’est sûr que ça ne m’a pas aidé à mettre les choses au clair et à être bon directement.

Vous étiez capitaine en 2021/22 et vous avez rendu le brassard lors de l’été 2022. Pour mieux vous recentrer ?

C’est Freddy qui est venu me voir le deuxième jour de la reprise en me disant qu’il voulait que je reste capitaine. De mon côté, j’avais tous ces soucis-là, Laurent n’était plus là, je savais que ça allait être différent avec un nouveau coach dont je ne connaissais pas la manière. J’ai répondu que je préférais, si possible, ne pas l’être, parce que je voulais vraiment penser à moi et utiliser mon énergie pour moi et pas sur les autres joueurs pour les cadrer. Il n’a pas été d’accord mais il n’a pas voulu me forcer : il m’a dit que si Maxime Courby ou Frantz Massenat refusaient, ça me reviendrait quoiqu’il arrive. Finalement, Max a accepté et c’est très bien comme ça. Ce n’est pas que je ne voulais pas, c’était par rapport à moi-même. Capitaine, c’est juste un mot sur la feuille de marque, je parle autant que si je l’étais vraiment au final.

Y-a-t-il eu un déclic à un moment pour vous à Bourg ?

Je pense à la fin de saison dernière. Ça n’a pas été marquant sur le plan statistique : j’avais retrouvé un peu ma forme, je me sentais bien. Je me rappelle m’être dit lors du dernier match de playoffs contre Monaco que j’étais bien, qu’il fallait que je reste comme ça. Je me suis préparé cet été pour rester dans ce truc là et je suis arrivé avec 2-3 kilos en moins par rapport aux années d’avant. J’étais tout de suite en jambes, j’ai été replacé, l’équipe me correspondait mieux : tous ces facteurs ont fait que ça s’est amélioré. Je pense aussi avoir beaucoup mieux géré l’enchaînement des matchs entre la Betclic ÉLITE et le championnat. Je suis vraiment content que ça se passe comme ça, pour l’équipe et pour moi : ce n’était pas facile pendant tout ce temps… Je ne vais pas dire que j’étais là sans être là, mais… je ne pouvais pas apporter autant que je le voulais.

Vous n’avez jamais été mal à la JL ?

Non, même quand je n’étais pas performant. Après, je ne m’éclatais pas sur le terrain. Mais je n’ai jamais été malheureux, j’avais juste envie de mieux faire. Des fois, je ne savais pas trouver ma place mais ça ne voulait pas dire que je voulais arrêter ou partir. Je savais que c’était de mon fait, aussi. On ne peut pas toujours rejeter la faute sur le coach. Tout rentre en compte. Même si un coach ne te met pas dans les meilleures dispositions, il y a toujours moyen de faire quelque chose. J’ai cherché et j’ai mis du temps. Mais depuis que j’ai trouvé comment, c’est beaucoup mieux.

« Je me suis demandé si j’étais le joueur d’un seul coach »

N’avez-vous jamais douté que l’on reverrait le vrai Axel Julien ?

Non, le jour où on le reverra plus, c’est quand je n’aurai plus de jambes et que je serai fatigué. Ce n’était pas le cas en fait, je savais que je pouvais, je savais ce que j’étais capable de faire, ce que je faisais à l’entraînement. Quand tout s’est aligné, c’est revenu et ça faisait du bien. Parce que j’en avais besoin, déjà pour moi : même si l’on pense qu’on en est capable, c’est toujours mieux de le faire. Je savais aussi que c’était un boost supplémentaire pour l’équipe et je suis content d’être performant pour le groupe.

Ça vous prouve aussi que vous n’êtes pas que le joueur d’un seul coach…

À Bourg-en-Bresse, Axel Julien est enfin pleinement épanoui (photo : Christelle Gouttefarde)

J’y ai pensé à vrai dire… Par exemple, même si c’est un contexte particulier, ça a toujours été compliqué pour moi de jouer en équipe de France. Ne jamais avoir été très performant avec les Bleus est l’un de mes regrets. À un moment donné, je me suis interrogé : est-ce qu’il n’y a que dans ce basket là, avec un coach ou deux, que tu peux y arriver ? Est-ce que tu es là parce qu’on t’a mis dans les meilleures dispositions ? J’y ai pensé. J’ai pris mon mal en patience, j’ai essayé de donner dans d’autres domaines que ce que je faisais avant et c’est revenu tout doucement. Maintenant, je suis pleinement content de ce que je fais et c’est une bonne chose.

Ça se voit aussi dans vos célébrations, comme lorsque vous êtes monté sur les panneaux publicitaires contre Monaco début février (voir notre photo de une) : est-ce une façon d’extérioriser la frustration ?

J’ai toujours été comme ça. Mais oui, ça a été long ici à Bourg. J’ai eu des émotions positives avec le public de Bourg mais beaucoup moins qu’à Dijon. Quand je mets un panier important pour faire gagner devant une salle pleine, ça me marque. Le soir de Monaco, c’était un soulagement : j’avais un moyen de me lâcher et ça s’est fait. Ce que je n’avais pas pu faire pendant deux ans et demi. C’était un peu en attente donc ça fait plaisir.

Vivez-vous la plus belle histoire collective de votre carrière cette saison avec ce parcours européen ?

L’EuroCup, c’est une sacrée aventure. Le match retour contre Paris sera le 24e de notre saison. Quand on arrive à aller jusqu’au bout avec des ambiances comme ça, c’est incroyable. Malheureusement, toutes les finales que j’avais connues avant, c’était toujours dans des contextes particuliers, pendant le Covid. Donc vivre des choses comme ça, c’est vraiment top. Je suis content que ça se fasse et j’espère que ça va durer le plus longtemps possible. Je suis venu à Bourg pour cela. Il y avait un projet qui n’a pas fonctionné tout de suite mais j’étais venu pour gagner quelque chose et faire des saisons dont le club allait se souvenir. Avec la finale de Leaders Cup et la demi-finale du championnat, la saison dernière était déjà une première étape. On continue cette année avec une finale d’EuroCup et sûrement le meilleur bilan de l’histoire de la JL en Betclic ÉLITE. Si jamais l’histoire devait s’arrêter en juin, je serais satisfait de ce que j’ai fait à Bourg. Parce qu’il y a cette saison qui prouve que je n’ai pas fait une erreur en venant ici. Quand on sait comment la première saison s’est passée, c’est important pour moi.

« On veut montrer qu’on mérite d’être en finale »

Pour parler de la finale, vous avez pris une gifle mardi à Paris. Le retour sera une question d’orgueil ?

Oui, et sur plein de points : la revanche du premier match, le fait de ne pas perdre chez nous, de forcer un match 3, de gagner devant notre public, etc. Ça nous a secoués. Maintenant, il va falloir qu’on joue à notre façon, montrer notre vrai visage. J’ai presque envie de dire qu’on veut montrer qu’on n’est pas là pour rien, peu importe le résultat. Sur le premier match, on n’a pas forcément montré qu’on méritait d’être là. C’est pour ça qu’il faut montrer qu’on mérite cette finale.

Vous portez le n°61 en EuroCup pour votre père…

C’est ça. Il avait 61 ans quand il est décédé et il est né en 1961. Ce serait beau de remporter l’EuroCup avec ce maillot mais c’est aussi quelque chose qui n’a pas été facile à porter l’année dernière. Je ne me suis pas facilité la tâche : chaque match, quand je voyais ce numéro, je me disais que ce serait bien d’être bon avec. Ça a mis du temps. Je suis content de l’avoir porté en finale. Si je gagne un titre avec le n°61, j’aurais forcément une énorme pensée pour lui et ce serait top pour l’histoire.

Cette histoire, voyez-vous cela comme une rédemption à la JL ?

À l’Adidas Arena, Axel Julien a été l’un des seuls à tenter d’initier une révolte (photo : Julie Dumélié)

Non, du tout. Alors oui, il a fallu discuter avec Julien (Desbottes) sur les premiers mois de la deuxième saison. On devait parler, on avait des choses à se dire sur X raisons. Quand eux ont vu comment je fonctionnais sur l’après-Laurent et quand j’ai vu comment ils étaient avec moi, il n’y a jamais eu de soucis. C’est pour ça que ça se passe très bien. Ça aurait été bête qu’il y ait un problème entre nous depuis tout ce temps : ça n’aurait pas été bien pour eux, pour moi. Tout se passe très bien maintenant. Il n’y a aucune histoire de rédemption. C’est juste que ça a mis du temps pour moi et je suis content que ce soit comme ça.

Vous arrivez en fin de contrat. Il y a un an, une prolongation semblait inenvisageable.

On n’en a pas vraiment discuté car c’est encore un peu tôt. Je pense qu’ils attendaient la réponse de Freddy, surtout qu’il y a encore des joueurs sous contrat. On ne peut pas déjà dire que ce sera la fin de l’histoire. Enfin, j’espère que ce n’est pas aussi clair dans leur esprit (il sourit). Ça fait partie des choses à voir. On va essayer d’être bien sur les semaines à venir. Quand il sera temps de discuter, on discutera avec plaisir.

L’œil de son coach, Frédéric Fauthoux

« Axel est un super gars, avec de vraies qualités humaines comme tout le monde devrait en avoir. La relation d’hommes est excellente. Après, il a eu l’intelligence de ne pas se braquer sur un nouveau jeu, une nouvelle défense. C’est vrai qu’il avait toujours vécu la même chose avec Laurent. Surtout cette année, il retrouve des sensations et du plaisir à bien jouer au basket. Ça se voit sur le terrain. C’est un élément très important pour nous, sur et en dehors du terrain. Vu qu’il est très intelligent, très bien éduqué, ça a été assez simple. »

Propos recueillis à Bourg-en-Bresse,

Commentaires


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cambouis
C'est bien qu'il s'explique sur ses performances passées et actuelles Courage et bonne chance pour ce soir
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lulutoutvert
tout à fait, sur cette fin de saison, on retrouve petit à petit le joueur qu'il était à Dijon. Car ça faisait bizarre de le voir ramer à ce point, le voir jouer 5 mns uniquement sur certains matchs. Cà m'interrogeait.
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samuel92
cela coincide aussi avec l'absence puis le retour mitigé de Benitez. Sur les PO d'EC, le rendement de Benitez est très faible.
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