Inquiétude à Monaco : la Roca Team corrigée par Bologne

En ayant gardé dix des douze champions de France en titre, l’idée n’était pas de se retrouver aux portes de l’état d’urgence dès la deuxième journée de l’EuroLeague. Et pourtant, montée sur le podium européen au printemps dernier, l’AS Monaco devra se rendre dans l’enfer de Belgrade la semaine prochaine pour éviter un 0/3, certes en rien irrémédiable mais terriblement loin de ses ambitions, surtout pour un club qui a l’habitude que tout aille vite.

Loin de son ascension expresse, la Roca Team a vécu une soirée immensément longue ce vendredi, quasiment humiliée à Gaston-Médecin par la Virtus Bologne (59-83), pour ce qui restera comme la plus grosse défaite à domicile de sa jeune histoire en EuroLeague. Un temps envoyés à -28 (55-83, 39e minute), les hommes de Sasa Obradovic ont traversé la rencontre comme une ombre, incapables de trouver le chemin du cercle (4/22 à trois points, 13/25 aux lancers-francs), à l’image d’un Élie Okobo catastrophique (0 point à 0/5 en 28 minutes). Déjà dans les cordes à la mi-temps (33-48), les joueurs de la Principauté ont fini par céder dans le troisième quart-temps face aux tirs de barrage d’une Virtus déchaînée (16/31 à trois points), qui n’a pas eu besoin d’un grand Isaïa Cordinier (6 points à 3/4, 2 rebonds et 2 passes décisives), l’un de ses hommes en forme, pour briller sur le Rocher.

Dans l’attente d’une semaine à deux rendez-vous européens (dans l’antre de l’Étoile Rouge et face à l’ALBA Berlin), où les premiers pas de Kemba Walker sont annoncés, l’AS Monaco risque de traverser un week-end pénible, pour ses premières secousses de la saison. Avec l’idée de se rattraper dès dimanche face à Bourg-en-Bresse, l’un des gros bras de Betclic ÉLITE, même si sa situation en championnat est proportionnellement inverse (6v-0d) à celle en EuroLeague.