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Edwin Jackson, un miracle en vain : « Je l’ai fait plein de fois à l’entraînement »

Betclic ÉLITE - Edwin Jackson qui arrache la prolongation grâce à un 5-0 dans les 4 dernières secondes, un miracle ? Oui, pour beaucoup, mais non pour lui, qui a expliqué avoir souvent répété ce genre de séquence à l'entraînement.
Edwin Jackson, un miracle en vain : « Je l’ai fait plein de fois à l’entraînement »

Edwin Jackson a réussi l’une des actions de la saison, sans la victoire au bout

Crédit photo : Charlotte Geoffray

Il n’y a bien que Savo Vucevic, du haut de ses 40 ans de coaching, qui n’a pas esquissé le moindre geste sur la prière d’Edwin Jackson. Derrière lui, sur le banc, Yohan Choupas en est resté coi… « Le tir qu’il nous met, devant notre banc en plus, je n’avais jamais vu ça, c’est incroyable », se pinçait encore l’ancien shooteur de l’Alliance Sport Alsace une heure après.

À 80-75 pour Chalon à 3,9 secondes du buzzer final, Edwin Jackson a provoqué la faute de Jeremiah Hill, réussi ses deux premiers lancers-francs avec un peu de réussite, manqué délibérément le troisième et a vu sa prière être exaucée, côté droit, à 6,75 mètres. 80-80, prolongation, un incroyable 0-5 pour l’une des séquences les plus mythiques de la saison. Exceptionnel, oui, mais inachevé aussi, puisque l’Élan a réussi tant bien que mal à se relever de ce crève-cœur. « J’ai vu les visages de mes joueurs, on se serait cru à un enterrement », imageait Savo Vucevic. « Mais je leur ai dit : allez, maintenant, ok on a fait n’importe quoi, on ne pleure plus mais jouez, jouez ! »

Mais 13 ans après un match de playoffs à 30 points au Colisée, alors qu’il sortait d’une saison 2010/11 catastrophique, Edwin Jackson a entretenu sa belle histoire avec l’antre bourguignonne. En conférence de presse, il a raconté son exploit personnel, indiquant qu’il s’agissait d’une action travaillée. « J’ai déjà eu cette discussion plein de fois ! Je disais que je ne comprends pas pourquoi les bons shooteurs ne ratent pas exprès sur le côté où il n’y a que deux rebondeurs. Il doit s’occuper du big donc si tu rates bien et que tu cours vers la balle, tu vas forcément l’avoir. On m’a toujours dit que c’était différent dans les situations de jeu… Je l’ai fait plein de fois à l’entraînement, je l’avais fait une fois en Espagne aussi et ça a souri aujourd’hui. Pour arracher la prolongation au moins, pas assez pour gagner… Je pensais qu’on leur avait mis un gros coup sur la tête, bravo à eux d’avoir gardé la tête froide et d’avoir continué à jouer. »

À Chalon-sur-Saône,

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